Entre Loire et Manche : les prieurés des abbayes angevines et tourangelles en Haute-Bretagne (XIe-XIIIe siècles). [Thèse].
Contenu
Titre
Entre Loire et Manche : les prieurés des abbayes angevines et tourangelles en Haute-Bretagne (XIe-XIIIe siècles). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Rennes II, 2018].
Résumé de la thèse :
Le XIe siècle constitue pour les abbayes bénédictines ligériennes une période faste marquée par le développement d’importants réseaux de prieurés qui leur permettent de rayonner dans tout l’Ouest français. Dans ce contexte, la Bretagne constitue pour les abbayes angevines et tourangelles la principale région d’implantation hors de leur territoire d’origine. Entre 980 et 1150, elles y fondent une soixantaine de prieurés. Les relations familiales, politiques et religieuses qui lient depuis longtemps les comtés de Nantes, de Rennes et de Vannes aux principautés voisines de la Loire moyenne expliquent en partie la réussite de cette implantation. Soutenus par les évêques et par l’aristocratie châtelaine, les moines deviennent au XIe siècle les principaux bénéficiaires des donations d’églises. Ils jouent un rôle majeur dans l’affirmation du pouvoir seigneurial et contribuent à inscrire le projet grégorien au cœur de la société féodale, en imposant par leur présence un mode de vie perçu comme un modèle de perfection religieuse. Mais au XIIe siècle, la concurrence de nouvelles communautés religieuses, les conflits avec l’aristocratie et l’affirmation du pouvoir épiscopal entraînent une redéfinition des relations entre les prieurés et leur entourage, sans pour autant engendrer une crise du monachisme bénédictin.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Rennes II, 2018].
Résumé de la thèse :
Le XIe siècle constitue pour les abbayes bénédictines ligériennes une période faste marquée par le développement d’importants réseaux de prieurés qui leur permettent de rayonner dans tout l’Ouest français. Dans ce contexte, la Bretagne constitue pour les abbayes angevines et tourangelles la principale région d’implantation hors de leur territoire d’origine. Entre 980 et 1150, elles y fondent une soixantaine de prieurés. Les relations familiales, politiques et religieuses qui lient depuis longtemps les comtés de Nantes, de Rennes et de Vannes aux principautés voisines de la Loire moyenne expliquent en partie la réussite de cette implantation. Soutenus par les évêques et par l’aristocratie châtelaine, les moines deviennent au XIe siècle les principaux bénéficiaires des donations d’églises. Ils jouent un rôle majeur dans l’affirmation du pouvoir seigneurial et contribuent à inscrire le projet grégorien au cœur de la société féodale, en imposant par leur présence un mode de vie perçu comme un modèle de perfection religieuse. Mais au XIIe siècle, la concurrence de nouvelles communautés religieuses, les conflits avec l’aristocratie et l’affirmation du pouvoir épiscopal entraînent une redéfinition des relations entre les prieurés et leur entourage, sans pour autant engendrer une crise du monachisme bénédictin.
Auteur
BEAUMON, Jérôme
Année
2016
Type
Thèse
Mot-clé
Monachisme
Bénédictins
Abbayes
Abbaye Saint-Aubin d'Angers
Abbaye Saint-Serge d'Angers
Abbaye Saint-Nicolas d'Angers
Prieurés
Anjou (Maine-et-Loire)
Touraine (Indre-et-Loire)
XIe, XIIe, XIIIe
Bénédictins
Abbayes
Abbaye Saint-Aubin d'Angers
Abbaye Saint-Serge d'Angers
Abbaye Saint-Nicolas d'Angers
Prieurés
Anjou (Maine-et-Loire)
Touraine (Indre-et-Loire)
XIe, XIIe, XIIIe