Les prieurés de Saint-Victor de Paris (XIIe-première moitié du XVIe siècle) : implantation et fonctionnement d'un réseau canonial entre Senlis et Orléans. [Thèse].
Contenu
Titre
Les prieurés de Saint-Victor de Paris (XIIe-première moitié du XVIe siècle) : implantation et fonctionnement d'un réseau canonial entre Senlis et Orléans. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Amiens, 2021].
Résumé de la thèse :
Saint-Victor de Paris est une abbaye de chanoines réguliers fondée en 1113 au pied de la montagne Sainte-Geneviève. Elle s'est rapidement dotée de petits établissements, des prieurés simples et des prieurés-cures, pour gérer un patrimoine dispersé et desservir des églises paroissiales entre Senlis et Orléans. Ces seize dépendances directes de l'abbaye sont toutes implantées dans le domaine royal. Le réseau prioral victorin, de taille réduite, est très dynamique dès les XIIe-XIIIe siècles, période d'intense essaimage et de développement des domaines gérés par les chanoines forains (nombreuses acquisitions, échanges…). À partir de 1330 et jusqu'au milieu du XVe siècle, ces petites dépendances directes subissent de plein fouet les crises. Mais dès 1460, le grand mouvement de reconstruction économique donne l'occasion aux prieurs d'être plus actifs dans l'administration de leurs établissements et d'utiliser de nouvelles méthodes de gestion. Cette thèse espère contribuer à l'enrichissement de notre compréhension du fonctionnement des prieurés canoniaux pour lequel demeurent encore de nombreuses inconnues. On en apprend davantage sur la vie et les missions des frères dans les petits prieurés de campagne. Les relations mère-fils sont très riches et évoluent au cours du temps, en fonction du contexte général et des réformes abbatiales. On insistera sur le fossé qui sépare parfois la conception du réseau édictée par l'abbé et le convent, et l'attitude des chanoines forains sur le terrain
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Amiens, 2021].
Résumé de la thèse :
Saint-Victor de Paris est une abbaye de chanoines réguliers fondée en 1113 au pied de la montagne Sainte-Geneviève. Elle s'est rapidement dotée de petits établissements, des prieurés simples et des prieurés-cures, pour gérer un patrimoine dispersé et desservir des églises paroissiales entre Senlis et Orléans. Ces seize dépendances directes de l'abbaye sont toutes implantées dans le domaine royal. Le réseau prioral victorin, de taille réduite, est très dynamique dès les XIIe-XIIIe siècles, période d'intense essaimage et de développement des domaines gérés par les chanoines forains (nombreuses acquisitions, échanges…). À partir de 1330 et jusqu'au milieu du XVe siècle, ces petites dépendances directes subissent de plein fouet les crises. Mais dès 1460, le grand mouvement de reconstruction économique donne l'occasion aux prieurs d'être plus actifs dans l'administration de leurs établissements et d'utiliser de nouvelles méthodes de gestion. Cette thèse espère contribuer à l'enrichissement de notre compréhension du fonctionnement des prieurés canoniaux pour lequel demeurent encore de nombreuses inconnues. On en apprend davantage sur la vie et les missions des frères dans les petits prieurés de campagne. Les relations mère-fils sont très riches et évoluent au cours du temps, en fonction du contexte général et des réformes abbatiales. On insistera sur le fossé qui sépare parfois la conception du réseau édictée par l'abbé et le convent, et l'attitude des chanoines forains sur le terrain
Auteur
COLAYE, Julie
Année
2021
Type
Thèse
Mot-clé
Abbaye Saint-Victor de Paris
Chanoines réguliers
Prieurés
Prieurés-cures
Senlis (Oise)
Orléans (Loiret)
Villes - villages
Île-de-France
Valois
Orléanais
XIIe, XIIIe, XIVe, XVe, XVIe
Chanoines réguliers
Prieurés
Prieurés-cures
Senlis (Oise)
Orléans (Loiret)
Villes - villages
Île-de-France
Valois
Orléanais
XIIe, XIIIe, XIVe, XVe, XVIe