Les semailles de la République dans les Pyrénées- Orientales, 1846-1852. Classes sociales, culture et politique.
Contenu
Titre
Les semailles de la République dans les Pyrénées- Orientales, 1846-1852. Classes sociales, culture et politique.
4° de couverture :
Après la Révolution française, les années de la Seconde République (1848-1851) furent une période de mobilisation politique rurale de masse et constituèrent un tournant dans l'histoire de la France.
Avec la libération, en février 1848, de la vie politique, une grande proportion de la population des Pyrénées-Orientales fit siennes les idées de la « République démocratique et sociale ».
Il en résulta des affrontements répétés entre des femmes et des hommes - les « rouges » ou « démoc-socs » - qui renforçaient leur engagement à la « belle » ou la « bonne » République d'une part, et une administration répressive de l'autre. Sans oublier des accrochages sporadiques avec les « blancs », adversaires légitimistes traditionnels, lors des jours fériés et des fêtes du Carnaval.
Le point culminant de cet engagement politique et sa dernière expression de masse, fut la résistance au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, le 2 décembre 1851. Jusqu'à dix mille personnes prirent les armes. Elles le payèrent cher !
La Seconde République était morte, mais l'engagement « rouge » de cette période allait marquer la vie politique locale jusque dans les années 1980, accélérant en même temps la francisation du Roussillon et la transformation de sa culture politique.
4° de couverture :
Après la Révolution française, les années de la Seconde République (1848-1851) furent une période de mobilisation politique rurale de masse et constituèrent un tournant dans l'histoire de la France.
Avec la libération, en février 1848, de la vie politique, une grande proportion de la population des Pyrénées-Orientales fit siennes les idées de la « République démocratique et sociale ».
Il en résulta des affrontements répétés entre des femmes et des hommes - les « rouges » ou « démoc-socs » - qui renforçaient leur engagement à la « belle » ou la « bonne » République d'une part, et une administration répressive de l'autre. Sans oublier des accrochages sporadiques avec les « blancs », adversaires légitimistes traditionnels, lors des jours fériés et des fêtes du Carnaval.
Le point culminant de cet engagement politique et sa dernière expression de masse, fut la résistance au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, le 2 décembre 1851. Jusqu'à dix mille personnes prirent les armes. Elles le payèrent cher !
La Seconde République était morte, mais l'engagement « rouge » de cette période allait marquer la vie politique locale jusque dans les années 1980, accélérant en même temps la francisation du Roussillon et la transformation de sa culture politique.
Auteur
MACPHEE [MAC PHEE], Peter
Editeur
Perpignan, Les publications de l'Olivier
Année
1992
Pages
509 p.
ISBN
9782908866049
Mot-clé
Roussillon (Pyrénées-Orientales)
Histoire politique
Histoire des idées politiques
Histoire sociale
Républicanisme
Légitimisme
Histoire culturelle
XIXe
Histoire politique
Histoire des idées politiques
Histoire sociale
Républicanisme
Légitimisme
Histoire culturelle
XIXe