L’utopie en héritage. La Société du Familistère de Guise, de la mort de Jean-Baptiste Godin à la dissolution de l’association (1888-1968). [Aisne]. [Thèse].
Contenu
Titre
L’utopie en héritage. La Société du Familistère de Guise, de la mort de Jean-Baptiste Godin à la dissolution de l’association (1888-1968). [Aisne]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Lille III, 2012].
Résumé de la thèse :
Lorsqu'il meurt en 1888, Jean-Baptiste Godin lègue à ses ouvriers un héritage multiforme : une entreprise florissante, dont le capital et les bénéfices sont partagés entre l'ensemble des salariés, un ensemble architectural original garant d'une vie en collectivité, voire en communauté, un système social et éducatif complet. Pour ses successeurs, il s'agit dès lors de s'approprier l'ensemble de cet héritage et de le conserver intact, en dépit des bouleversements économiques et de l'évolution de la société française. Entre l'attachement à la tradition, les contraintes de la concurrence et le progrès des droits sociaux, la Société du familistère de Guise peine cependant à trouver son équilibre. Si la mémoire de Godin, le "Fondateur", reste l'élément central d'une identité commune, elle ne suffit pas à maintenir indéfiniment la cohésion d'une association ouvrière qui choisit de se dissoudre, poussée par les difficultés économiques, en plein cœur du mouvement social de mai 1968
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Lille III, 2012].
Résumé de la thèse :
Lorsqu'il meurt en 1888, Jean-Baptiste Godin lègue à ses ouvriers un héritage multiforme : une entreprise florissante, dont le capital et les bénéfices sont partagés entre l'ensemble des salariés, un ensemble architectural original garant d'une vie en collectivité, voire en communauté, un système social et éducatif complet. Pour ses successeurs, il s'agit dès lors de s'approprier l'ensemble de cet héritage et de le conserver intact, en dépit des bouleversements économiques et de l'évolution de la société française. Entre l'attachement à la tradition, les contraintes de la concurrence et le progrès des droits sociaux, la Société du familistère de Guise peine cependant à trouver son équilibre. Si la mémoire de Godin, le "Fondateur", reste l'élément central d'une identité commune, elle ne suffit pas à maintenir indéfiniment la cohésion d'une association ouvrière qui choisit de se dissoudre, poussée par les difficultés économiques, en plein cœur du mouvement social de mai 1968
Auteur
DOS SANTOS, Jessica
Année
2012
Type
Thèse
Mot-clé
Jean-Baptiste Godin (1817-1888)
Familistère
Guise (Aisne)
Villes - Villages
Vermandois (Aisne)
Utopies - Utopistes
Histoire des entreprises
Histoire sociale
Histoire de l'éducation
Ouvriers - Ouvrières
Familistère
Guise (Aisne)
Villes - Villages
Vermandois (Aisne)
Utopies - Utopistes
Histoire des entreprises
Histoire sociale
Histoire de l'éducation
Ouvriers - Ouvrières