Le conciliarisme : essai sur la notion de représentation, (1414-1450). [Thèse].
Contenu
Titre
Le conciliarisme : essai sur la notion de représentation, (1414-1450). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris II, 2010].
Résumé de la thèse :
Le schisme d’Occident mit fin à la représentation-personnification de l’Eglise en la personne du pape. Ses effets furent très violemment ressentis dans le corps mystique. On en arriva très rapidement à la conviction que la tunique du Christ ne pouvait être réparée que par la réforme. Seul un concile représentant l’Eglise pouvait l’accomplir en raison de son caractère liturgique. Sous la pression des évènements, le concile de Constance fut contraint d’affirmer la représentation de l’Eglise par le concile dans le décret Haec sancta du 6 avril 1415. Cette déclaration exigeait que la souveraineté reposât dans l’Eglise, incarnée dans le concile, et non plus dans le pape. Elle ne fut pas sans conséquence sur le gouvernement ecclésial, dont le pape était désormais l’agent. Sans tomber dans ces excès, on ne peut nier que les conciles de Constance, Bâle et Florence ont constitué un véritable laboratoire pour l’Eglise contemporaine. La responsabilité des gouvernants, bien qu’elle ne fût pas inconnue dans l’Eglise médiévale, y fut théorisée et pratiquée avec une ampleur jamais atteinte jusqu’alors. L’organisation générale de l’assemblée traduisit les tensions existant entre la communauté et son chef. A ce titre, elle mérite un examen détaillé, de même que les techniques de suffrage. L’analyse de la tentative d’union entre les Eglises d’Occident et d’Orient effectuée au concile de Florence permet de montrer qu’un concile représentatif ne peut suffire en tant que tel pour rétablir l’unité des chrétiens.
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Paris II, 2010].
Résumé de la thèse :
Le schisme d’Occident mit fin à la représentation-personnification de l’Eglise en la personne du pape. Ses effets furent très violemment ressentis dans le corps mystique. On en arriva très rapidement à la conviction que la tunique du Christ ne pouvait être réparée que par la réforme. Seul un concile représentant l’Eglise pouvait l’accomplir en raison de son caractère liturgique. Sous la pression des évènements, le concile de Constance fut contraint d’affirmer la représentation de l’Eglise par le concile dans le décret Haec sancta du 6 avril 1415. Cette déclaration exigeait que la souveraineté reposât dans l’Eglise, incarnée dans le concile, et non plus dans le pape. Elle ne fut pas sans conséquence sur le gouvernement ecclésial, dont le pape était désormais l’agent. Sans tomber dans ces excès, on ne peut nier que les conciles de Constance, Bâle et Florence ont constitué un véritable laboratoire pour l’Eglise contemporaine. La responsabilité des gouvernants, bien qu’elle ne fût pas inconnue dans l’Eglise médiévale, y fut théorisée et pratiquée avec une ampleur jamais atteinte jusqu’alors. L’organisation générale de l’assemblée traduisit les tensions existant entre la communauté et son chef. A ce titre, elle mérite un examen détaillé, de même que les techniques de suffrage. L’analyse de la tentative d’union entre les Eglises d’Occident et d’Orient effectuée au concile de Florence permet de montrer qu’un concile représentatif ne peut suffire en tant que tel pour rétablir l’unité des chrétiens.
Auteur
TINTEROFF, Natacha-Ingrid
Mot-clé
Conciliarisme
Histoire des idées religieuses
Grand schisme d'Occident
Théories conciliaires
Conciles et synodes
Papes - Papauté
Histoire ecclésiastique
XVe
Histoire des idées religieuses
Grand schisme d'Occident
Théories conciliaires
Conciles et synodes
Papes - Papauté
Histoire ecclésiastique
XVe