Ni Rome, ni Genève : des fidèles entre deux chaires en France au XVIe siècle.
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Titre
Ni Rome, ni Genève : des fidèles entre deux chaires en France au XVIe siècle.
4° de couverture :
Les préjugés des sources de l'histoire religieuse au XVIe siècle, pour la plupart confessionnelles , se retrouvent encore, sous une couleur scientifique, dans bien des études contemporaines. Un moyen de s'en libérer était de dépasser l'histoire ecclésiastique et dogmatique pour tenter de faire droit aux institutions : ces chrétiens qui ne se reconnaissent pas dans les orthodoxies de plus en plus contraignantes élaborée alors par les Églises rivales. Entre les citadelles confessionnelles, en effet, se dessine ce que, par analogie avec la situation de l'époque, on est tenté d'appeler "le plat pays de la croyance", un espace qu'on aurait tort de croire vide, une utopie ecclésiologique qui peut très bien en fait être localisée, et arpentée. L'image rend compte aussi d'une dépendance à l'égard des confessions que les "nicodémites" tels Marguerite de Navarre peuvent encore ignorer, jusqu'en 1550, mais qui s'impose à la génération suivante, celle des "moyenneurs" tels Michel de L'Hospital ou le cardinal de Lorraine. Plus tard, après la conversion d'Henri IV sur laquelle un éclairage nouveau est porté, l'indifférence non pas religieuse mais bien confessionnelle des "iréniques" tels Pierre de L'Estoile relativise cette dépendance, sans jamais la nier , toutefois. Car, tout au long du siècle, ces chrétiens, loin d'être sans Église, fidèles malgré tout, semblent voués par les intransigeances de l'un et l'autre bord à être entre deux chaires.
4° de couverture :
Les préjugés des sources de l'histoire religieuse au XVIe siècle, pour la plupart confessionnelles , se retrouvent encore, sous une couleur scientifique, dans bien des études contemporaines. Un moyen de s'en libérer était de dépasser l'histoire ecclésiastique et dogmatique pour tenter de faire droit aux institutions : ces chrétiens qui ne se reconnaissent pas dans les orthodoxies de plus en plus contraignantes élaborée alors par les Églises rivales. Entre les citadelles confessionnelles, en effet, se dessine ce que, par analogie avec la situation de l'époque, on est tenté d'appeler "le plat pays de la croyance", un espace qu'on aurait tort de croire vide, une utopie ecclésiologique qui peut très bien en fait être localisée, et arpentée. L'image rend compte aussi d'une dépendance à l'égard des confessions que les "nicodémites" tels Marguerite de Navarre peuvent encore ignorer, jusqu'en 1550, mais qui s'impose à la génération suivante, celle des "moyenneurs" tels Michel de L'Hospital ou le cardinal de Lorraine. Plus tard, après la conversion d'Henri IV sur laquelle un éclairage nouveau est porté, l'indifférence non pas religieuse mais bien confessionnelle des "iréniques" tels Pierre de L'Estoile relativise cette dépendance, sans jamais la nier , toutefois. Car, tout au long du siècle, ces chrétiens, loin d'être sans Église, fidèles malgré tout, semblent voués par les intransigeances de l'un et l'autre bord à être entre deux chaires.
Auteur
WANEGFFELEN, Thierry
Editeur
Paris, Honoré Champion
Année
1997
Type
Monographie
Pages
XX-681 p.
ISBN
978-2852036734
Mot-clé
Catholicisme
Protestants - Protestantisme - Réforme
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique
XVIe
Protestants - Protestantisme - Réforme
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique
XVIe