La vie paysanne en Bretagne centrale sous l'Ancien Régime (archives de la seigneurie de Corlay). [Côtes-d'Armor]. [2e édition].

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Titre

La vie paysanne en Bretagne centrale sous l'Ancien Régime (archives de la seigneurie de Corlay). [Côtes-d'Armor]. [2e édition].
Présentation de l'ouvrage :
La vie paysanne d'autrefois est trop souvent assimilée au bon vieux temps, avec coiffes de dentelles et patates au lait. Mais cette époque ne remonte pas très loin : c'était le temps de nos grands parents, à peine un siècle. Mais avant ? ... Comment vivait-on sous l'Ancien Régime, lorsque tous le pays était régenté par les seigneurs. Alors que les coiffes n'étaient encore que de petits bonnets de toile, et que la pomme de terre n'avait pas encore été introduite dans notre région ? ... Ne comptez pas sur une réponse dans les livres. Il semble que le sujet n'ait guère intéressé les historiens. En librairie, on trouve ce qu'on veut sur les Aztèques ou sur les Étrusques, mais il n'y a pratiquement rien sur la vieille civilisation rurale de chez nous ! Devant cette situation, Jean le Tallec a relevé le défi. Mettant à profit les loisirs de sa retraite, il s'est immergé dans les archives locales. Un travail opiniâtre de huit années, mené avec la rigueur et l'objectivité d'un ancien professeur de biologie. Après diverses publications ponctuelles dans des revues spécialisées, "Mémoire de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, Société d'Emulation des Côtes-d'Armor, Tiez-Breiz" ...), il nous propose aujourd'hui une reconstitution globale de la vie paysanne en Argoat avant le Révolution. Non seulement il a beaucoup de choses à nous dire, mais il les dit fort bien : simplement, nerveusement, malicieusement : comme un conteur de veillée paysanne ! C'est vrai qu'il est né dans cette ambiance (à Laniscat, dans une ferme sans électricité, et sans clé pour fermer la porte !), il en a conservé la saveur des vieilles expressions bretonnes. Alors, laissez-vous guider à travers cet autre monde qu'était la Bretagne de nos ancêtres. On nous avait annoncé qu'il s'agissait d'un pays sinistre, habité par de pauvres bougres. Aussi, qu'elle surprise d'y découvrir des maisons à tourelle, des vêtements vivement colorés, des piles de draps dans les armoires, des attelages impressionnants.