La fortune des Berthier, princes de Wagram (1808-1918). [Thèse].
Contenu
Titre
La fortune des Berthier, princes de Wagram (1808-1918). [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1997; 3 volumes].
Résumé de la thèse :
Si l'enrichissement des proches de Napoleon, à l'origine de grandes dynasties aristocratiques, est un phénomène connu, l'évolution ultérieure de ces immenses fortunes l'est bien moins. Pour élucider le rôle de l'argent dans la recomposition des élites au XIXe siècle , nous avons suivi le destin singulier du Maréchal Berthier que Napoleon fit prince de Wagram, et de sa lignée qui s'identifia pour plus d'un siècle au domaine de Grosbois a Boissy-Saint-Léger. Leur accession aux premiers rangs de la haute sociéée reposa sur un capital économique original, articule autour d'un noyau dur, le majorat, et un capital symbolique, constitue par un nom récent associe a une grande propriété foncière. L'histoire de cette fortune montre qu'elle s'accrut quasi-constamment malgré de sérieuses menaces. Si le maréchal put mener un somptueux train de vie grâce aux dotations en territoires conquis, leur perte (et l'hostilité de la Restauration) fut une rude épreuve que sa veuve surmonta avec ténacité afin de maintenir le rang de leur fils. Le 2e prince de Wagram resta donc 50 ans à la tête de Grosbois ou il acquit la réputation d'un agronome éminent, agrandit le domaine de son père au moyen du portefeuille apporté par sa femme, née Clary, devint conseiller général, et maire de sa commune sous le Second Empire. Toutefois, il provoqua un début de dislocation du domaine en refusant d'avantager son fils dans son testament. Le mariage de ce dernier avec une Rothschild lui permit cependant de racheter Grosbois, et préluda à un nouvel age d'or pour les Wagram qui participèrent en bonne part a une réinvention du style de vie aristocratique a la Belle Époque. Toutefois, leur fils, 4e prince, hérita trop jeune de la moitié de cet immense patrimoine. À cause de ses collections, de ses mauvaises affaires et du luxe de son existence, il commença a lotir le domaine. Mais, sa mort au front en 1918, interrompit la lignée des princes de Wagram qui s'acheva comme elle avait commence - dans la gloire militaire.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris X-Nanterre, 1997; 3 volumes].
Résumé de la thèse :
Si l'enrichissement des proches de Napoleon, à l'origine de grandes dynasties aristocratiques, est un phénomène connu, l'évolution ultérieure de ces immenses fortunes l'est bien moins. Pour élucider le rôle de l'argent dans la recomposition des élites au XIXe siècle , nous avons suivi le destin singulier du Maréchal Berthier que Napoleon fit prince de Wagram, et de sa lignée qui s'identifia pour plus d'un siècle au domaine de Grosbois a Boissy-Saint-Léger. Leur accession aux premiers rangs de la haute sociéée reposa sur un capital économique original, articule autour d'un noyau dur, le majorat, et un capital symbolique, constitue par un nom récent associe a une grande propriété foncière. L'histoire de cette fortune montre qu'elle s'accrut quasi-constamment malgré de sérieuses menaces. Si le maréchal put mener un somptueux train de vie grâce aux dotations en territoires conquis, leur perte (et l'hostilité de la Restauration) fut une rude épreuve que sa veuve surmonta avec ténacité afin de maintenir le rang de leur fils. Le 2e prince de Wagram resta donc 50 ans à la tête de Grosbois ou il acquit la réputation d'un agronome éminent, agrandit le domaine de son père au moyen du portefeuille apporté par sa femme, née Clary, devint conseiller général, et maire de sa commune sous le Second Empire. Toutefois, il provoqua un début de dislocation du domaine en refusant d'avantager son fils dans son testament. Le mariage de ce dernier avec une Rothschild lui permit cependant de racheter Grosbois, et préluda à un nouvel age d'or pour les Wagram qui participèrent en bonne part a une réinvention du style de vie aristocratique a la Belle Époque. Toutefois, leur fils, 4e prince, hérita trop jeune de la moitié de cet immense patrimoine. À cause de ses collections, de ses mauvaises affaires et du luxe de son existence, il commença a lotir le domaine. Mais, sa mort au front en 1918, interrompit la lignée des princes de Wagram qui s'acheva comme elle avait commence - dans la gloire militaire.
Auteur
LALLIARD, François
Année
1997
Type
Thèse
Pages
1107 ff.
Mot-clé
Maréchal Louis-Alexandre Berthier
Maréchaux d'Empire
Propriétés foncières et immobilières
Majorat
Grobois
Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne)
Villes - Villages
Île-de-France
Fortune (patrimoine)
XIXe, XXe
Maréchaux d'Empire
Propriétés foncières et immobilières
Majorat
Grobois
Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne)
Villes - Villages
Île-de-France
Fortune (patrimoine)
XIXe, XXe