Le crépuscule du grand voyage : les récits de pèlerins à Jérusalem (1458-1612). [Thèse, 3 volumes].
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Titre
Le crépuscule du grand voyage : les récits de pèlerins à Jérusalem (1458-1612). [Thèse, 3 volumes].
Thèse de doctorat, Littérature et civilisation françaises, Paris X-Nanterre, 1996.
Résumé de la thèse :
La pratique collective du pèlerinage à Jérusalem, telle que l'avait connue le Moyen Âge s'effondre au XVIe siècle. Or, d'une manière paradoxale, le genre du grand voyage connait un succès et un renouveau réels à la fin du XVIe siècle. Il se traduit par le nombre des éditions de textes imprimes en Europe occidentale, par un rajeunissement de la production, et par des tentatives d'écriture originales qui abandonnent parfois un modèle d'écriture pluriséculaire. Une première partie s'attache à l'examen de l'éloge et des contestations dont le pèlerinage fut l'objet au siècle des reformes. Le pèlerinage, dans la première partie du siècle ne trouve d'autre défenseur que Thomas More, alors que la période qui s'ouvre après le concile de Trente voit se développer une controverse qui prend pour point de départ le pèlerinage, en vue de discuter des questions plus importantes (eucharistie, communion des saints). Aux premières lignes de la défense, l'on trouve les milieux officiels de la contre-reforme, et en particulier les jésuites. En revanche, les données de l'histoire de l'édition montrent qu'à l'évidence, le renouveau du grand voyage n'est pas le fruit d'une stratégie concertée, mais d'initiatives individuelles. Elles montrent aussi combien les imprimeurs ont souvent contribue a transformer le livre en ouvrage de dévotion. D'une manière générale d'ailleurs, au cours de la période, les usages du récit de pèlerinage évoluent-du guide de voyage au support de méditation. Les règles strictes qui régissaient le genre (itinéraire, liturgies, écriture peu personnelle) s'assouplissent, soit que la personnalité du rédacteur vienne a s'exprimer, soit que le modèle [...].
Thèse de doctorat, Littérature et civilisation françaises, Paris X-Nanterre, 1996.
Résumé de la thèse :
La pratique collective du pèlerinage à Jérusalem, telle que l'avait connue le Moyen Âge s'effondre au XVIe siècle. Or, d'une manière paradoxale, le genre du grand voyage connait un succès et un renouveau réels à la fin du XVIe siècle. Il se traduit par le nombre des éditions de textes imprimes en Europe occidentale, par un rajeunissement de la production, et par des tentatives d'écriture originales qui abandonnent parfois un modèle d'écriture pluriséculaire. Une première partie s'attache à l'examen de l'éloge et des contestations dont le pèlerinage fut l'objet au siècle des reformes. Le pèlerinage, dans la première partie du siècle ne trouve d'autre défenseur que Thomas More, alors que la période qui s'ouvre après le concile de Trente voit se développer une controverse qui prend pour point de départ le pèlerinage, en vue de discuter des questions plus importantes (eucharistie, communion des saints). Aux premières lignes de la défense, l'on trouve les milieux officiels de la contre-reforme, et en particulier les jésuites. En revanche, les données de l'histoire de l'édition montrent qu'à l'évidence, le renouveau du grand voyage n'est pas le fruit d'une stratégie concertée, mais d'initiatives individuelles. Elles montrent aussi combien les imprimeurs ont souvent contribue a transformer le livre en ouvrage de dévotion. D'une manière générale d'ailleurs, au cours de la période, les usages du récit de pèlerinage évoluent-du guide de voyage au support de méditation. Les règles strictes qui régissaient le genre (itinéraire, liturgies, écriture peu personnelle) s'assouplissent, soit que la personnalité du rédacteur vienne a s'exprimer, soit que le modèle [...].
Auteur
GOMEZ-GÉRAUD, Marie-Christine
Année
1996
Type
Thèse
Titre court
Pèlerins - Pèlerinages
Jérusalem (Israël)
Villes - Villages
Voyages - Voyageurs
XVe, XVIe, XVIIe
Jérusalem (Israël)
Villes - Villages
Voyages - Voyageurs
XVe, XVIe, XVIIe