Les marchés aux bestiaux : Paris et sa banlieue.
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Titre
Les marchés aux bestiaux : Paris et sa banlieue.
Résumé de l'article :
Appréhender l'évolution multiséculaire et les variations saisonnières de l'approvisionnement de Paris en bestiaux de boucherie-charcuterie, du XVIIe au début du XXe siècle, nécessite au préalable de lister les lieux de marché. Ces derniers sont particulièrement nombreux, avec d'importantes variations spacio-temporelles — il est que les marchés sont particulièrement recherchés en raison des importants droits qu'ils procurent. Progressivement, Sceaux et Poissy s'imposeront pour la boucherie au XVIIIe siècle, le marché de Paris étant lui concurrencé par Saint-Germain-en-Laye pour les porcs. Au XIXe siècle, malgré le bel épisode de La Chapelle, l'essentiel tient à la mise en place de La Villette.
L'approvisionnement de Paris et de sa banlieue croit quasiment constamment : en trois siècles, du début du XVIIe au début du XXe siècle, il fait plus que décupler. De fortes variations séculaires — l'accélération décisive de la croissance encadre le milieu du XIXe siècle — se conjuguent avec d'importantes modifications entre les types animaux — le porc progresse plus que la viande de boucherie, mais c'est avant tout le fait du XIXe siècle, le bœuf est le grand gagnant au XVIIIe siècle... L'augmentation des quantités livrées sur les marchés de Paris se fait grâce aux vieilles régions productrices, mais aussi par la mise à contribution de nouvelles régions, ce qui permet de gommer très largement les variations saisonnières, d'autant plus facilement que l'interdit religieux du Carême s'estompe pendant la période.
Résumé de l'article :
Appréhender l'évolution multiséculaire et les variations saisonnières de l'approvisionnement de Paris en bestiaux de boucherie-charcuterie, du XVIIe au début du XXe siècle, nécessite au préalable de lister les lieux de marché. Ces derniers sont particulièrement nombreux, avec d'importantes variations spacio-temporelles — il est que les marchés sont particulièrement recherchés en raison des importants droits qu'ils procurent. Progressivement, Sceaux et Poissy s'imposeront pour la boucherie au XVIIIe siècle, le marché de Paris étant lui concurrencé par Saint-Germain-en-Laye pour les porcs. Au XIXe siècle, malgré le bel épisode de La Chapelle, l'essentiel tient à la mise en place de La Villette.
L'approvisionnement de Paris et de sa banlieue croit quasiment constamment : en trois siècles, du début du XVIIe au début du XXe siècle, il fait plus que décupler. De fortes variations séculaires — l'accélération décisive de la croissance encadre le milieu du XIXe siècle — se conjuguent avec d'importantes modifications entre les types animaux — le porc progresse plus que la viande de boucherie, mais c'est avant tout le fait du XIXe siècle, le bœuf est le grand gagnant au XVIIIe siècle... L'augmentation des quantités livrées sur les marchés de Paris se fait grâce aux vieilles régions productrices, mais aussi par la mise à contribution de nouvelles régions, ce qui permet de gommer très largement les variations saisonnières, d'autant plus facilement que l'interdit religieux du Carême s'estompe pendant la période.
Auteur
GARNIER, Bernard
Année
1997
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
1997, tome XLII, n° spécial "<i>L'animal domestique, XVIe-XXe siècles</i>", p. 575-613
Mot-clé
Commerce du bétail
Approvisionnement en viande (Paris)
Bétail - Bestiaux
Porcs
XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe
Approvisionnement en viande (Paris)
Bétail - Bestiaux
Porcs
XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe
URL
https://doi.org/10.4000/ch.310