Le culte de l'Être suprême et le personnel révolutionnaire de l'an II.
Contenu
Titre
Le culte de l'Être suprême et le personnel révolutionnaire de l'an II.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 1992
Résumé de la thèse :
Il s'agit d'une étude sur l'accueil du culte de l'être suprême par les Jacobins de la République. Les recherches ont été menées essentiellement à partir, d'une part des adresses envoyées à la Convention nationale rassemblées dans les archives parlementaires, et d'autre part des registres des autorités locales conserves aux archives départementales de l'Eure, l'Eure-et-Loire, l’Oise et la Seine-et-Marne. Le décret du 18 floréal, officialisant le culte de l'Être suprême, apparait comme une réponse à la division et à la corruption de la classe politique, ainsi qu'à la déchristianisation. La réponse massive au décret du 18 floréal reflète non seulement la sensibilité déiste présente chez les membres des autorités locales et des clubs, mais aussi leur acceptation de l'utilité d'une religion nationale pour ressouder l'unité nationale sur la base de la vertu républicaine. L'étude des départements confirme la présence de courants déistes qui s'expriment de façon irrégulière, avant le 18 floréal. Après le décret, dans chaque département, la préparation de la fête de l'Être suprême apparait comme une activité évidente. Il ne se révèle cependant pas une nette corrélation entre la quantité d'adresses sur le culte de l'être suprême envoyées à la Convention par chaque département et les actions prises dans ce domaine relatées dans les archives correspondantes.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris I, 1992
Résumé de la thèse :
Il s'agit d'une étude sur l'accueil du culte de l'être suprême par les Jacobins de la République. Les recherches ont été menées essentiellement à partir, d'une part des adresses envoyées à la Convention nationale rassemblées dans les archives parlementaires, et d'autre part des registres des autorités locales conserves aux archives départementales de l'Eure, l'Eure-et-Loire, l’Oise et la Seine-et-Marne. Le décret du 18 floréal, officialisant le culte de l'Être suprême, apparait comme une réponse à la division et à la corruption de la classe politique, ainsi qu'à la déchristianisation. La réponse massive au décret du 18 floréal reflète non seulement la sensibilité déiste présente chez les membres des autorités locales et des clubs, mais aussi leur acceptation de l'utilité d'une religion nationale pour ressouder l'unité nationale sur la base de la vertu républicaine. L'étude des départements confirme la présence de courants déistes qui s'expriment de façon irrégulière, avant le 18 floréal. Après le décret, dans chaque département, la préparation de la fête de l'Être suprême apparait comme une activité évidente. Il ne se révèle cependant pas une nette corrélation entre la quantité d'adresses sur le culte de l'être suprême envoyées à la Convention par chaque département et les actions prises dans ce domaine relatées dans les archives correspondantes.
Auteur
WITHWORTH, John. M.
Editeur
Lille, A.N.R.T., 4 microfiches
Année
1993
Type
Thèse
Pages
Cultes révolutionnaires
Culte de l'Être suprême
Jacobins
Convention nationale
Révolution française
XVIIIe
Culte de l'Être suprême
Jacobins
Convention nationale
Révolution française
XVIIIe