La mort à Reims au XVIIe siècle (1580-1720) : influence des épidémies sur la population d'une ville moyenne. [Marne]. [Thèse].
Contenu
Titre
La mort à Reims au XVIIe siècle (1580-1720) : influence des épidémies sur la population d'une ville moyenne. [Marne]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Reims, 1994].
Résumé de la thèse :
L'impact des épidémies et autres crises démographiques sur le comportement de Reims, ville de la province de Champagne d'environ 30000 habitants, au cours d'un long XVIIe siècle (1580-1720), ces dates étant imposées par les sources rémoises disponibles. Après une étude topographique, sanitaire, sociale et économique de Reims, l'accent porte sur son aspect universitaire, la faculté de médecine, sa création, ses professeurs et ses étudiants, le contenu de son enseignement médical et l'efficacité des thérapeutiques préconisées. Dans le cadre ainsi présenté on pourra alors envisager les "mortalités" de 1635, 1668, 1693-94 et 1708-1710. Pour chacune de ces crises : origine, géographique, météorologique, commerciale ou militaire; organisation de la lutte contre la mort (chirurgiens et apothicaires surtout, les médecins ne jouant, qu'un rôle "consultatif" ; corps de ville, par les règlements sanitaires et l'organisation de secours ; corps ecclésiastiques, par les secours spirituels aux malades, les prières publiques et les processions); conséquences démographiques, économiques et commerciales. Conclusions: efficacité relative mais indéniable des mesures administratives et prophylactiques prises par les différents pouvoirs, marasme économique de la fin du règne de Louis XIV aggrave par les crises de mortalité ; stagnation de la population rémoise au XVIIIe siècle.
                
            [Thèse de doctorat, Histoire moderne, Reims, 1994].
Résumé de la thèse :
L'impact des épidémies et autres crises démographiques sur le comportement de Reims, ville de la province de Champagne d'environ 30000 habitants, au cours d'un long XVIIe siècle (1580-1720), ces dates étant imposées par les sources rémoises disponibles. Après une étude topographique, sanitaire, sociale et économique de Reims, l'accent porte sur son aspect universitaire, la faculté de médecine, sa création, ses professeurs et ses étudiants, le contenu de son enseignement médical et l'efficacité des thérapeutiques préconisées. Dans le cadre ainsi présenté on pourra alors envisager les "mortalités" de 1635, 1668, 1693-94 et 1708-1710. Pour chacune de ces crises : origine, géographique, météorologique, commerciale ou militaire; organisation de la lutte contre la mort (chirurgiens et apothicaires surtout, les médecins ne jouant, qu'un rôle "consultatif" ; corps de ville, par les règlements sanitaires et l'organisation de secours ; corps ecclésiastiques, par les secours spirituels aux malades, les prières publiques et les processions); conséquences démographiques, économiques et commerciales. Conclusions: efficacité relative mais indéniable des mesures administratives et prophylactiques prises par les différents pouvoirs, marasme économique de la fin du règne de Louis XIV aggrave par les crises de mortalité ; stagnation de la population rémoise au XVIIIe siècle.
Auteur
BENOIT, Robert
                
            Editeur
Lille, A.N.R.T., 1995, 2 microfiches
                
            Année
1994
                
            Type
Thèse
                
            Mot-clé
Mort - Décès
Reims (Marne)
Villes - Villages
Démographie historique
Population - Peuplement
Maladies - Épidémies
Champagne
Mortalité - Morbidité
Faculté de médecine
Médecins - Médecine
                
            Reims (Marne)
Villes - Villages
Démographie historique
Population - Peuplement
Maladies - Épidémies
Champagne
Mortalité - Morbidité
Faculté de médecine
Médecins - Médecine
