Bureaux et maisons de charité : l'assistance à domicile aux "pauvres malades" dans le cadre des paroisses toulousaines (1686-1797). [Toulouse (Haute-Garonne)].
Contenu
Titre
Bureaux et maisons de charité : l'assistance à domicile aux "pauvres malades" dans le cadre des paroisses toulousaines (1686-1797). [Toulouse (Haute-Garonne)].
Résumé de l'article :
À Toulouse, dès 1692, huit bureaux de charité, soit un par capitoulat, sont créés avec l'appui des capitouls. Des personnes généreuses leur font des donations ou des legs. Les administrateurs « fondent » alors « l'œuvre du bouillon » attachée au bureau de charité ou des « maisons de charité » destinées à loger les sœurs de Saint- Vincent-de-Paul chargées de s'occuper des pauvres. Aidé par neuf directeurs, un trésorier, un syndic et un solliciteur, le curé est à la tête de chaque bureau dont l'organisation repose sur celle de la paroisse. Tous ces membres appartiennent au parlement ou aux autres classes de la société. Ces établissements ont pour principal objet de soigner à domicile les « pauvres malades ». Les médecins, qui y sont attachés, visitent ces derniers avec les Filles de la Charité. Elles leur distribuent bouillons et remèdes et donnent des secours en nature aux convalescents et aux « pauvres honteux ». En plus, dans chaque paroisse, sont créées une « apothicairerie » sommaire et une école, rattachées à chaque bureau. L'efficacité de chacun dépend de son budget alimenté par des dons, des legs et le produit de rentes et de quêtes. Placés sous l'autorité morale de l'archevêque de Toulouse, bureaux et maisons de charité fonctionnent à la satisfaction de tous jusqu'en 1789, grâce en particulier à la discrétion, à la modestie et au zèle des Filles de la Charité.
Résumé de l'article :
À Toulouse, dès 1692, huit bureaux de charité, soit un par capitoulat, sont créés avec l'appui des capitouls. Des personnes généreuses leur font des donations ou des legs. Les administrateurs « fondent » alors « l'œuvre du bouillon » attachée au bureau de charité ou des « maisons de charité » destinées à loger les sœurs de Saint- Vincent-de-Paul chargées de s'occuper des pauvres. Aidé par neuf directeurs, un trésorier, un syndic et un solliciteur, le curé est à la tête de chaque bureau dont l'organisation repose sur celle de la paroisse. Tous ces membres appartiennent au parlement ou aux autres classes de la société. Ces établissements ont pour principal objet de soigner à domicile les « pauvres malades ». Les médecins, qui y sont attachés, visitent ces derniers avec les Filles de la Charité. Elles leur distribuent bouillons et remèdes et donnent des secours en nature aux convalescents et aux « pauvres honteux ». En plus, dans chaque paroisse, sont créées une « apothicairerie » sommaire et une école, rattachées à chaque bureau. L'efficacité de chacun dépend de son budget alimenté par des dons, des legs et le produit de rentes et de quêtes. Placés sous l'autorité morale de l'archevêque de Toulouse, bureaux et maisons de charité fonctionnent à la satisfaction de tous jusqu'en 1789, grâce en particulier à la discrétion, à la modestie et au zèle des Filles de la Charité.
Auteur
GUYADER, Josseline
Année
1994
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
1994, tome 80, n° 205, p. 217-247
Mot-clé
Bureaux de charité
Maisons de charité
Assistance
Pauvres - Pauvreté
Malades - Maladies
Toulouse (Haute-Garonne)
Villes - Villages
Toulousain (Haute-Garonne)
Sœurs de Saint- Vincent-de-Paul
Filles de la Charité
XVIIe, XVIIIe
Maisons de charité
Assistance
Pauvres - Pauvreté
Malades - Maladies
Toulouse (Haute-Garonne)
Villes - Villages
Toulousain (Haute-Garonne)
Sœurs de Saint- Vincent-de-Paul
Filles de la Charité
XVIIe, XVIIIe
URL
www.persee.fr/doc/rhef_0300-9505_1994_num_80_205_1149