Marine et ouvriers de la construction navale à l'arsenal de Brest (1918-1970) : du paternalisme d'État à la mondialisation économique, un mouvement syndical partagé entre pragmatisme et idéologie. [Finistère]. [Thèse].
Contenu
Titre
Marine et ouvriers de la construction navale à l'arsenal de Brest (1918-1970) : du paternalisme d'État à la mondialisation économique, un mouvement syndical partagé entre pragmatisme et idéologie. [Finistère]. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Brest, 2015.
Résumé de la thèse :
Dans un contexte de profonde restructuration de la construction navale militaire française, la seconde moitié du XXe siècle a été marquée par un déclin continu de l’adhésion syndicale au sein d’un des bastions du militantisme ouvrier breton : l’arsenal de Brest. Face à une telle évolution, l’évocation régulière de quelques lointains « faits d’armes » a participé à la construction d’une image d’un établissement en perpétuelle ébullition. Sans faire abstraction d’un phénomène protestataire incontestable à certaines époques, cette recherche propose néanmoins de se démarquer de cette vision réductrice en reconsidérant une action syndicale longtemps guidée par la volonté de négocier avec une hiérarchie complaisante plus que par une opposition systématique. Des avancées sociales de l’entre-deux-guerres à la fin de la décennie 1960, elle s’attachera à analyser l’itinéraire d’un mouvement ouvrier tiraillé entre une condition « privilégiée » et un statut de « fer de lance » de la lutte prolétarienne, s’adaptant aux contextes politico-économiques successifs, de l’administration étatique traditionnelle à l’apparition d’une notion de productivité jusque lors étrangère à la construction navale militaire. Confrontée à une situation où histoire et mémoire sont parfois divergentes alors que l’arsenal du Ponant tend à devenir un fort enjeu patrimonial, cette recherche s’efforcera de faire la part entre les mythes et les réalités en replaçant les faits dans les contextes historiques successifs, en redonnant aux événements la juste place qu’ils ont occupée dans le quotidien des travailleurs et des syndicats et en rétablissant l’implication et les responsabilités de chaque acteur social dans le fonctionnement et la vie de l’établissement comme dans la constitution d’une aristocratie ouvrière à la pointe du Finistère.
Thèse de doctorat, Histoire, Brest, 2015.
Résumé de la thèse :
Dans un contexte de profonde restructuration de la construction navale militaire française, la seconde moitié du XXe siècle a été marquée par un déclin continu de l’adhésion syndicale au sein d’un des bastions du militantisme ouvrier breton : l’arsenal de Brest. Face à une telle évolution, l’évocation régulière de quelques lointains « faits d’armes » a participé à la construction d’une image d’un établissement en perpétuelle ébullition. Sans faire abstraction d’un phénomène protestataire incontestable à certaines époques, cette recherche propose néanmoins de se démarquer de cette vision réductrice en reconsidérant une action syndicale longtemps guidée par la volonté de négocier avec une hiérarchie complaisante plus que par une opposition systématique. Des avancées sociales de l’entre-deux-guerres à la fin de la décennie 1960, elle s’attachera à analyser l’itinéraire d’un mouvement ouvrier tiraillé entre une condition « privilégiée » et un statut de « fer de lance » de la lutte prolétarienne, s’adaptant aux contextes politico-économiques successifs, de l’administration étatique traditionnelle à l’apparition d’une notion de productivité jusque lors étrangère à la construction navale militaire. Confrontée à une situation où histoire et mémoire sont parfois divergentes alors que l’arsenal du Ponant tend à devenir un fort enjeu patrimonial, cette recherche s’efforcera de faire la part entre les mythes et les réalités en replaçant les faits dans les contextes historiques successifs, en redonnant aux événements la juste place qu’ils ont occupée dans le quotidien des travailleurs et des syndicats et en rétablissant l’implication et les responsabilités de chaque acteur social dans le fonctionnement et la vie de l’établissement comme dans la constitution d’une aristocratie ouvrière à la pointe du Finistère.
Auteur
LE MOIGNE, Alain
Année
2015
Type
Thèse
Mot-clé
Brest (Finistère)
Villes - Villages
Ports et arsenaux
Marine nationale - Marine de guerre
Construction navale
Ouvriers - Ouvrières
Syndicats - Syndicalisme
Mouvements ouvriers
Histoire sociale
Bretagne
XXe
Villes - Villages
Ports et arsenaux
Marine nationale - Marine de guerre
Construction navale
Ouvriers - Ouvrières
Syndicats - Syndicalisme
Mouvements ouvriers
Histoire sociale
Bretagne
XXe