L’agitation étudiante et lycéenne de l’après-Mai 1968 à 1986. Du cadre national à l’exemple clermontois. [Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)].
Contenu
Titre
L’agitation étudiante et lycéenne de l’après-Mai 1968 à 1986. Du cadre national à l’exemple clermontois. [Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)].
Thèse de doctorat, Histoire, Clermont-Ferrand II, 2012.
Résumé de la thèse :
Longtemps, l’histoire des universités françaises et des lycées s’est limitée à une histoire institutionnelle, celle des réformes, des politiques scolaires et universitaires. Mais depuis de nombreuses années, de nouvelles problématiques sont au cœur des réflexions. Ainsi, depuis Mai 68, on s’interroge sur les acteurs de la vie universitaire et scolaire, notamment les étudiants et les lycéens. En effet, avec les événements de mai et juin 1968, étudiants et les lycéens français ont pris une place de plus en plus importante sur la scène politique et sociale. Cette évolution est particulièrement remarquable à Clermont‐Ferrand, où la jeunesse estudiantine et lycéenne se fait entendre à intervalles réguliers. Il existe effectivement dans la capitale auvergnate une tradition de lutte étudiante et lycéenne, qui trouve ses racines dans les événements survenus pendant la Seconde Guerre Mondiale, à l’occasion du repli de l’université de Strasbourg à Clermont, ou encore dans les luttes étudiantes et lycéennes contre la guerre d’Algérie et la guerre du Vietnam. De cette tradition de lutte naît un paysage politique et syndical particulier dans les lycées et facultés de la ville. Des années 1960 aux années 1980, lycéens et étudiants clermontois sont particulièrement impliqués dans les combats politiques et dans les luttes sociales, qu’ils concernent directement ou non le monde scolaire et universitaire. Ils s’intègrent à un mouvement plus large, ce mouvement étudiant et lycéen, qui atteint son apogée dans les années 1960 et 1970. Le travail de recherche présenté entend s’interroger sur ces relations entre mouvement local et mouvement national : est‐ce que les lycéens et les étudiants clermontois se distinguent du reste de la population étudiante et lycéenne ? Quels sont les grands sujets de mobilisation à Clermont‐Ferrand entre 1968 et 1986 et sont‐ils en adéquation avec ceux de la jeunesse française ? Quelles sont les formes de mobilisation de la jeunesse étudiante et lycéenne clermontoise et différent‐elles de celles observables à l’échelle nationale ? C’est sur toutes ces questions que ce travail s’attarde, entendant montrer la place du mouvement étudiant et lycéen clermontois au sein du mouvement social local et français.
Thèse de doctorat, Histoire, Clermont-Ferrand II, 2012.
Résumé de la thèse :
Longtemps, l’histoire des universités françaises et des lycées s’est limitée à une histoire institutionnelle, celle des réformes, des politiques scolaires et universitaires. Mais depuis de nombreuses années, de nouvelles problématiques sont au cœur des réflexions. Ainsi, depuis Mai 68, on s’interroge sur les acteurs de la vie universitaire et scolaire, notamment les étudiants et les lycéens. En effet, avec les événements de mai et juin 1968, étudiants et les lycéens français ont pris une place de plus en plus importante sur la scène politique et sociale. Cette évolution est particulièrement remarquable à Clermont‐Ferrand, où la jeunesse estudiantine et lycéenne se fait entendre à intervalles réguliers. Il existe effectivement dans la capitale auvergnate une tradition de lutte étudiante et lycéenne, qui trouve ses racines dans les événements survenus pendant la Seconde Guerre Mondiale, à l’occasion du repli de l’université de Strasbourg à Clermont, ou encore dans les luttes étudiantes et lycéennes contre la guerre d’Algérie et la guerre du Vietnam. De cette tradition de lutte naît un paysage politique et syndical particulier dans les lycées et facultés de la ville. Des années 1960 aux années 1980, lycéens et étudiants clermontois sont particulièrement impliqués dans les combats politiques et dans les luttes sociales, qu’ils concernent directement ou non le monde scolaire et universitaire. Ils s’intègrent à un mouvement plus large, ce mouvement étudiant et lycéen, qui atteint son apogée dans les années 1960 et 1970. Le travail de recherche présenté entend s’interroger sur ces relations entre mouvement local et mouvement national : est‐ce que les lycéens et les étudiants clermontois se distinguent du reste de la population étudiante et lycéenne ? Quels sont les grands sujets de mobilisation à Clermont‐Ferrand entre 1968 et 1986 et sont‐ils en adéquation avec ceux de la jeunesse française ? Quelles sont les formes de mobilisation de la jeunesse étudiante et lycéenne clermontoise et différent‐elles de celles observables à l’échelle nationale ? C’est sur toutes ces questions que ce travail s’attarde, entendant montrer la place du mouvement étudiant et lycéen clermontois au sein du mouvement social local et français.
Auteur
CARBONI, Nicolas
Année
2012
Type
Thèse
Mot-clé
Contestations universitaires
Contestations lycéennes
Étudiants
Lycéens
Histoire politique
Histoire sociale
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Villes - Villages
Auvergne
XXe
Contestations lycéennes
Étudiants
Lycéens
Histoire politique
Histoire sociale
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Villes - Villages
Auvergne
XXe