La petite noblesse de la sénéchaussée de Sarlat de la Fronde à la Révolution française (1648-1789). [Dordogne]. [Thèse].
Contenu
Titre
La petite noblesse de la sénéchaussée de Sarlat de la Fronde à la Révolution française (1648-1789). [Dordogne]. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Paris IV, 2011.
Résumé de la thèse :
La noblesse du Sarladais avait la réputation d'être pléthorique et désargentée, mais ce point de vue traditionnel doit être nuancé : les nobles n'étaient nombreux que dans les villes de Sarlat, de Monpazier, et dans les vallées. Ils étaient effectivement pauvres, mais leurs lignées étaient anciennes : un partage favorable à l'aîné et l'exercice d'activités sans dérogeance pour les cadets permettaient aux uns et aux autres de se distinguer de leur environnement social. Leurs relations avec l'État évoluèrent : aux XVI ° et XVII ° siècles, la noblesse lutta pour son indépendance, encouragée par les La Tour d'Auvergne, dont la vicomté de Turenne était souveraine. Vers 1740, avec le déclin de cette lignée, le second ordre se soumit au monarque : il s'intégra dans ses clientèles pour le servir, et il renforça ses liens avec lui, par des unions avec de vieilles lignées d'officiers, qui faisaient de l'ancienneté un élément essentiel de l'identité nobiliaire. Bien que vaincus, les nobles envisagèrent de réformer l'État absolutiste, car la noblesse voulait rester maîtresse chez elle en se protégeant de la domination parisienne et bordelaise. Mais, la réforme n'était pas sans risques, car la noblesse était isolée : d'une attitude ambivalente avec la bourgeoisie, elle se heurtait à des paysans hostiles aux droits féodaux, qu'un noble pauvre ne pouvait abandonner sans perdre sa supériorité dans la paroisse.
Thèse de doctorat, Histoire, Paris IV, 2011.
Résumé de la thèse :
La noblesse du Sarladais avait la réputation d'être pléthorique et désargentée, mais ce point de vue traditionnel doit être nuancé : les nobles n'étaient nombreux que dans les villes de Sarlat, de Monpazier, et dans les vallées. Ils étaient effectivement pauvres, mais leurs lignées étaient anciennes : un partage favorable à l'aîné et l'exercice d'activités sans dérogeance pour les cadets permettaient aux uns et aux autres de se distinguer de leur environnement social. Leurs relations avec l'État évoluèrent : aux XVI ° et XVII ° siècles, la noblesse lutta pour son indépendance, encouragée par les La Tour d'Auvergne, dont la vicomté de Turenne était souveraine. Vers 1740, avec le déclin de cette lignée, le second ordre se soumit au monarque : il s'intégra dans ses clientèles pour le servir, et il renforça ses liens avec lui, par des unions avec de vieilles lignées d'officiers, qui faisaient de l'ancienneté un élément essentiel de l'identité nobiliaire. Bien que vaincus, les nobles envisagèrent de réformer l'État absolutiste, car la noblesse voulait rester maîtresse chez elle en se protégeant de la domination parisienne et bordelaise. Mais, la réforme n'était pas sans risques, car la noblesse était isolée : d'une attitude ambivalente avec la bourgeoisie, elle se heurtait à des paysans hostiles aux droits féodaux, qu'un noble pauvre ne pouvait abandonner sans perdre sa supériorité dans la paroisse.
Auteur
ROYON, Olivier
Année
2011
Type
Thèse
Mot-clé
Nobles - Noblesse
Histoire politique
Histoire sociale
Sarladais
Périgord
Sénéchaussées
Villes - Villages
Sarlat (Dordogne)
XVIIe, XVIIIe
Histoire politique
Histoire sociale
Sarladais
Périgord
Sénéchaussées
Villes - Villages
Sarlat (Dordogne)
XVIIe, XVIIIe