D’une exposition l’autre : l’urbanisme berlinois à l’épreuve de la métropolisation, 1910-1931. [Berlin (Allemagne)].
Contenu
Titre
D’une exposition l’autre : l’urbanisme berlinois à l’épreuve de la métropolisation, 1910-1931. [Berlin (Allemagne)].
In : Annie Fourcaut et Florence Bourillon (sous la dir. de), <i>Agrandir Paris (1860-1970)</i>. [440 p.].
Résumé de l'article :
Si pour la plupart des observateurs berlinois, Paris demeure jusqu’à la toute fin du XIXe siècle le modèle de la « grande ville », c’est Berlin qui, à partir du début du XXe siècle, s’impose pour beaucoup d’observateurs parisiens comme un point de référence en matière de gestion et de planification de l’extension urbaine. Entre 1910, date de l’exposition générale d’urbanisme au cours de laquelle sont présentés au grand public les projets du concours pour le grand Berlin, et 1931, date de la grande exposition pour la construction allemande, l’urbanisme berlinois dessine en effet les contours d’une ville étendue, irriguée par des réseaux de transports, structurée par un réseau de parcs et de jardins et offrant aux masses des habitations saines et des équipements de proximité. Cet urbanisme se construit à la fois comme une réponse spatiale et sociale au problème de l’extension urbaine, et comme une réponse thérapeutique aux problèmes posés par la condition urbaine moderne au terme de quarante années de croissance vertigineuse. Rompant en partie avec le modèle décentralisé de la cité-jardin autonome au profit de l’idée de faubourg-jardin édifié en périphérie de la grande ville et lié organiquement à son centre, les <i>Siedlungen weimariennes</i< apparaissent non seulement comme des points de fixation de l’extension urbaine permettant de conduire rationnellement la dissolution de la métropole, mais aussi comme des contrepoints ou des alternatives à la frénésie et à la congestion métropolitaines naissantes.
In : Annie Fourcaut et Florence Bourillon (sous la dir. de), <i>Agrandir Paris (1860-1970)</i>. [440 p.].
Résumé de l'article :
Si pour la plupart des observateurs berlinois, Paris demeure jusqu’à la toute fin du XIXe siècle le modèle de la « grande ville », c’est Berlin qui, à partir du début du XXe siècle, s’impose pour beaucoup d’observateurs parisiens comme un point de référence en matière de gestion et de planification de l’extension urbaine. Entre 1910, date de l’exposition générale d’urbanisme au cours de laquelle sont présentés au grand public les projets du concours pour le grand Berlin, et 1931, date de la grande exposition pour la construction allemande, l’urbanisme berlinois dessine en effet les contours d’une ville étendue, irriguée par des réseaux de transports, structurée par un réseau de parcs et de jardins et offrant aux masses des habitations saines et des équipements de proximité. Cet urbanisme se construit à la fois comme une réponse spatiale et sociale au problème de l’extension urbaine, et comme une réponse thérapeutique aux problèmes posés par la condition urbaine moderne au terme de quarante années de croissance vertigineuse. Rompant en partie avec le modèle décentralisé de la cité-jardin autonome au profit de l’idée de faubourg-jardin édifié en périphérie de la grande ville et lié organiquement à son centre, les <i>Siedlungen weimariennes</i< apparaissent non seulement comme des points de fixation de l’extension urbaine permettant de conduire rationnellement la dissolution de la métropole, mais aussi comme des contrepoints ou des alternatives à la frénésie et à la congestion métropolitaines naissantes.
Auteur
FÜZESSÉRY, Stéphane
Editeur
Paris, Éditions de la Sorbonne (Collection <i>Histoire contemporaine</i>, 5)
Année
2012
Type
Article
Pages
P. 309-322
Mot-clé
Berlin (Allemagne)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Urbanisme
XXe
Villes - Villages
Histoire urbaine
Urbanisme
XXe