Édification et destruction des enceintes militaires au XIXe siècle : le cas de Lyon. {Rhône].
Contenu
Titre
Édification et destruction des enceintes militaires au XIXe siècle : le cas de Lyon. {Rhône].
In : Annie Fourcaut et Florence Bourillon (sous la dir. de), <i>Agrandir Paris (1860-1970)</i>. [440 p.].
Résumé de l'article :
Depuis le XVIIe siècle, la tendance est à l’arasement des fortifications souvent vu comme une entrave à la liberté de circulation. Pour autant, les défaites de l’Empire réactivent l’idée qu’une ville puisse être aussi une place forte. Lyon, occupée par les Autrichiens après Waterloo n’y échappe pas, et un chapelet de forts est érigé à l’est du Rhône dès le début de la décennie 1830. Sur ces forts s’appuie l’enceinte édifiée sous la direction du général Rohault de Fleury jusqu’à la Seconde République. Le périmètre de l’octroi déborde de beaucoup l’espace ainsi délimité. L’extension de l’octroi, au-delà de l’emprise militaire, se manifeste aussi bien sur la rive gauche du Rhône en pleine urbanisation et où les constructions militaires sont récentes, qu’à la Croix-Rousse, ou sur la rive droite de la Saône, où les défenses de Lyon s’appuient sur des fortifications beaucoup plus anciennes. Sous la Troisième République, une nouvelle ceinture fortifiée est érigée par le général Séré de Rivières au-delà de Lyon, empiétant sur les communes de Saint-Fons, Vénissieux, Bron ou Villeurbanne. En avant de cette nouvelle enceinte, sont édifiés de nombreux forts détachés distants de 10 à 14 km du centre de Lyon. Son arasement donne naissance au boulevard de ceinture, comme disent les Lyonnais dont la première section est ouverte en 1958.
In : Annie Fourcaut et Florence Bourillon (sous la dir. de), <i>Agrandir Paris (1860-1970)</i>. [440 p.].
Résumé de l'article :
Depuis le XVIIe siècle, la tendance est à l’arasement des fortifications souvent vu comme une entrave à la liberté de circulation. Pour autant, les défaites de l’Empire réactivent l’idée qu’une ville puisse être aussi une place forte. Lyon, occupée par les Autrichiens après Waterloo n’y échappe pas, et un chapelet de forts est érigé à l’est du Rhône dès le début de la décennie 1830. Sur ces forts s’appuie l’enceinte édifiée sous la direction du général Rohault de Fleury jusqu’à la Seconde République. Le périmètre de l’octroi déborde de beaucoup l’espace ainsi délimité. L’extension de l’octroi, au-delà de l’emprise militaire, se manifeste aussi bien sur la rive gauche du Rhône en pleine urbanisation et où les constructions militaires sont récentes, qu’à la Croix-Rousse, ou sur la rive droite de la Saône, où les défenses de Lyon s’appuient sur des fortifications beaucoup plus anciennes. Sous la Troisième République, une nouvelle ceinture fortifiée est érigée par le général Séré de Rivières au-delà de Lyon, empiétant sur les communes de Saint-Fons, Vénissieux, Bron ou Villeurbanne. En avant de cette nouvelle enceinte, sont édifiés de nombreux forts détachés distants de 10 à 14 km du centre de Lyon. Son arasement donne naissance au boulevard de ceinture, comme disent les Lyonnais dont la première section est ouverte en 1958.
Auteur
PINOL, Jean-Luc
BUTEZ, Claire-Charlotte
REGAGNON, Emmanuelle
BUTEZ, Claire-Charlotte
REGAGNON, Emmanuelle
Editeur
Paris, Éditions de la Sorbonne (Collection <i>Histoire contemporaine</i>, 5)
Année
2012
Type
Article
Pages
P. 49-63
Mot-clé
Lyon (Rhône)
Histoire urbaine
Urbanisme
Places fortes et fortifications
Fortifications Séré de Rivières
Quartier de la Croix-Rousse (Lyon)
Saint-Fons (Rhône)
Vénissieux (Rhône)
Bron (Rhône)
Villeurbanne (Rhône)
Villes - Villages
Lyonnais
XIXe
Histoire urbaine
Urbanisme
Places fortes et fortifications
Fortifications Séré de Rivières
Quartier de la Croix-Rousse (Lyon)
Saint-Fons (Rhône)
Vénissieux (Rhône)
Bron (Rhône)
Villeurbanne (Rhône)
Villes - Villages
Lyonnais
XIXe