L'État forestier et les luttes d'influence dans la maîtrise particulière de Comminges (seconde moitié du XVIIe siècle).
Contenu
Titre
L'État forestier et les luttes d'influence dans la maîtrise particulière de Comminges (seconde moitié du XVIIe siècle).
Résumé de l'article :
La monarchie a reconnu précocement la nécessité de protéger la forêt et d’organiser localement l’exploitation des bois, ce qui a entraîné le développement, jusqu’à l’avènement de Louis XIV, d’une forme d’autorité et de pouvoir basée sur la possession et la mise en œuvre de la sylve. L’évolution de la demande étatique dans la seconde moitié du XVIIe siècle impose une redéfinition de la production ligneuse à l’échelle du royaume. Des commissaires réformateurs sont alors envoyés dans chaque département forestier afin d’enquêter sur l’importance du patrimoine boisé et de déterminer les meilleures façons de l’utiliser. Dans la grande maîtrise de Toulouse, dont dépend celle de Comminges, c’est Louis de Froidour, le sylviculteur le plus connu de l’Ancien Régime, qui officie de 1665 à 1673. Son minutieux travail lui permet d’installer une institution qu’il juge à même de répondre aux besoins de la monarchie. Toutefois, l’immixtion des Eaux et Forêts dans le jeu politique de proximité engendre une redisposition des pouvoirs centrée autour de la ressource boisée qui devient alors un objet symbolique, fondateur de l’identité régionale.
Résumé de l'article :
La monarchie a reconnu précocement la nécessité de protéger la forêt et d’organiser localement l’exploitation des bois, ce qui a entraîné le développement, jusqu’à l’avènement de Louis XIV, d’une forme d’autorité et de pouvoir basée sur la possession et la mise en œuvre de la sylve. L’évolution de la demande étatique dans la seconde moitié du XVIIe siècle impose une redéfinition de la production ligneuse à l’échelle du royaume. Des commissaires réformateurs sont alors envoyés dans chaque département forestier afin d’enquêter sur l’importance du patrimoine boisé et de déterminer les meilleures façons de l’utiliser. Dans la grande maîtrise de Toulouse, dont dépend celle de Comminges, c’est Louis de Froidour, le sylviculteur le plus connu de l’Ancien Régime, qui officie de 1665 à 1673. Son minutieux travail lui permet d’installer une institution qu’il juge à même de répondre aux besoins de la monarchie. Toutefois, l’immixtion des Eaux et Forêts dans le jeu politique de proximité engendre une redisposition des pouvoirs centrée autour de la ressource boisée qui devient alors un objet symbolique, fondateur de l’identité régionale.
Auteur
POUBLANC, Sébastien
Année
2012
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
A.M.
Numéro
2012, tome 124, n° 277 (<i>Espaces forestiers et communaux</i>), p. 27-51
Mot-clé
Gestion et exploitation forestière
Administration des Eaux et Forêts
Maîtrises des Eaux et Forêts
Comminges
Languedoc
Réformation des forêts
Louis de Froidour
XVIIe
Administration des Eaux et Forêts
Maîtrises des Eaux et Forêts
Comminges
Languedoc
Réformation des forêts
Louis de Froidour
XVIIe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2012.7391
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2012_num_124_277_7391
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2012_num_124_277_7391