Le bon mari. Une histoire politique des hommes et des femmes à l'époque révolutionnaire (1780-1804).
Item
Titre
Le bon mari. Une histoire politique des hommes et des femmes à l'époque révolutionnaire (1780-1804).
Auteur
VERJUS, Anne
Résumé
Présentation de l'éditeur :
<i>Le Bon Mari</i> est le titre d’un conte de Marmontel, écrivain des Lumières, dont le héros vertueux convertit sa jeune femme mondaine aux bienfaits d’une vie conjugale placée sous le signe du bien commun.
Ce « bon mari » préfigure le citoyen révolutionnaire, à la fois <i>fils de famille</i> que la Révolution émancipe de la puissance paternelle et <i>pater familias</i> ayant capacité à parler et à voter au nom des plus « faibles » : les femmes, les enfants et les domestiques. L’autorité familiale, qui dans la société d’Ancien Régime était réservée à l’aîné des mâles en ligne verticale, passe avec la Révolution à l’individu-citoyen, chef d’une famille recentrée autour du foyer conjugal, dans lequel la femme est invitée à se convertir aux opinions, intérêts et valeurs de son mari. C’est par ce lien politique entre les époux que sont préservées, dans la théorie républicaine, l’unité et la représentation de la Nation.
Les conséquences de cette évolution, moins spectaculaire que d’autres conquêtes révolutionnaires, furent immenses sur les droits des hommes et des femmes, puisque nos représentations actuelles de la citoyenneté en découlent. Anne Verjus retrace, dans la théorie et dans la pratique, l’histoire de cette émancipation décisive qui place l’union conjugale au fondement de la construction de la société politique moderne.
<i>Le Bon Mari</i> est le titre d’un conte de Marmontel, écrivain des Lumières, dont le héros vertueux convertit sa jeune femme mondaine aux bienfaits d’une vie conjugale placée sous le signe du bien commun.
Ce « bon mari » préfigure le citoyen révolutionnaire, à la fois <i>fils de famille</i> que la Révolution émancipe de la puissance paternelle et <i>pater familias</i> ayant capacité à parler et à voter au nom des plus « faibles » : les femmes, les enfants et les domestiques. L’autorité familiale, qui dans la société d’Ancien Régime était réservée à l’aîné des mâles en ligne verticale, passe avec la Révolution à l’individu-citoyen, chef d’une famille recentrée autour du foyer conjugal, dans lequel la femme est invitée à se convertir aux opinions, intérêts et valeurs de son mari. C’est par ce lien politique entre les époux que sont préservées, dans la théorie républicaine, l’unité et la représentation de la Nation.
Les conséquences de cette évolution, moins spectaculaire que d’autres conquêtes révolutionnaires, furent immenses sur les droits des hommes et des femmes, puisque nos représentations actuelles de la citoyenneté en découlent. Anne Verjus retrace, dans la théorie et dans la pratique, l’histoire de cette émancipation décisive qui place l’union conjugale au fondement de la construction de la société politique moderne.
Editeur
Paris, Fayard (Collection <i>Histoire</i>)
Année
2019
Type
Monographie
Mot-clé
Histoire de la famille
Condition de la femme
Droit de la famille
Révolution française
XVIIIe, XIXe
Femme mariée
XVIIIe, XIXe
Condition de la femme
Droit de la famille
Révolution française
XVIIIe, XIXe
Femme mariée
XVIIIe, XIXe