Les cardinaux du Midi pendant le Grand Schisme d'Occident.
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Titre
Les cardinaux du Midi pendant le Grand Schisme d'Occident.
Résumé de l'article :
L’étude porte précisément sur les cardinaux du Midi pendant le pontificat de Clément VII, qui a connu à lui seul vingt-cinq des trente cardinaux méridionaux des obédiences avignonnaise et pisane. Représentant près des deux tiers du collège cardinalice en avril 1378, après la mort de Grégoire XI, ils ont eu une responsabilité majeure dans l’éclatement du schisme, à Rome, comme à Avignon, en déniant la validité de l’élection d’Urbain VI, faite au milieu des troubles. Tous ont ensuite participé très activement à la reconnaissance dans la Chrétienté du second pape élu le 20 septembre 1378, Clément VII (Robert de Genève), notamment en prenant la tête de légations et en écrivant des traités pour combattre la proposition de la convocation d’un concile général. Deux cardinaux du Midi, Guillaume de Chanac, puis Pierre Ameilh ont, en outre, pris part de très près à la politique de « la voie de fait », en étant principalement chargés des affaires napolitaines et provençales à la curie jusqu’en 1389. Les promotions cardinalices de Clément VII comptent onze méridionaux, dont cinq très proches parents de cardinaux promus précédemment, et deux familiers. La tendance générale est celle d’un amoindrissement progressif du poids des cardinaux méridionaux dans le Sacré Collège, en dépit de leur fidélité au pape, et du retour, dans leurs rangs, à des factions opposées.
Résumé de l'article :
L’étude porte précisément sur les cardinaux du Midi pendant le pontificat de Clément VII, qui a connu à lui seul vingt-cinq des trente cardinaux méridionaux des obédiences avignonnaise et pisane. Représentant près des deux tiers du collège cardinalice en avril 1378, après la mort de Grégoire XI, ils ont eu une responsabilité majeure dans l’éclatement du schisme, à Rome, comme à Avignon, en déniant la validité de l’élection d’Urbain VI, faite au milieu des troubles. Tous ont ensuite participé très activement à la reconnaissance dans la Chrétienté du second pape élu le 20 septembre 1378, Clément VII (Robert de Genève), notamment en prenant la tête de légations et en écrivant des traités pour combattre la proposition de la convocation d’un concile général. Deux cardinaux du Midi, Guillaume de Chanac, puis Pierre Ameilh ont, en outre, pris part de très près à la politique de « la voie de fait », en étant principalement chargés des affaires napolitaines et provençales à la curie jusqu’en 1389. Les promotions cardinalices de Clément VII comptent onze méridionaux, dont cinq très proches parents de cardinaux promus précédemment, et deux familiers. La tendance générale est celle d’un amoindrissement progressif du poids des cardinaux méridionaux dans le Sacré Collège, en dépit de leur fidélité au pape, et du retour, dans leurs rangs, à des factions opposées.
Auteur
REY-COURTEL, Anne-Lise
Editeur
Toulouse,
Année
2004
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2004, n° 39, <i>Le Midi et le Grand Schisme d'Occident</i>, p. 49-108
Mot-clé
Cardinal - Cardinaux
Languedoc
Provence
Grand Schisme d'Occident
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique
XIVe, XVe
Languedoc
Provence
Grand Schisme d'Occident
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique
XIVe, XVe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/cafan.2004.1834
www.persee.fr/doc/cafan_0575-061x_2004_act_39_1_1834
www.persee.fr/doc/cafan_0575-061x_2004_act_39_1_1834