Trois listes d’impôt parisiennes du règne de Philippe VI (1338-1339).
Item
Titre
Trois listes d’impôt parisiennes du règne de Philippe VI (1338-1339).
Auteur
BOURLET, Caroline
Résumé
Résumé de l'article :
Plusieurs sources sont disponibles sur l'aide pour la guerre que les Parisiens promirent au roi de France en 1337, et dont deux ordonnances royales (7 mai et 30 décembre 1337) organisèrent la levée. Quatre comptes ou fragments de compte de levée, jusqu'à présent inconnus ou peu étudiés, s'y rapportent. Trois d'entre eux sont ici édités : un compte de levée sur les tanneurs de Paris, un fragment de compte de levée sur le commerce de l'huile, un état des marchands de draps débiteurs de l'impôt. Le quatrième compte, qui porte sur le commerce des grains et la cuisson du pain, notablement plus long, est simplement étudié. Ces nouvelles sources montrent que, même dans la capitale du royaume, pourtant réputée pour sa promptitude répondre aux demandes royales, l'impôt n'a pas été sans soulever réticences et difficultés : le prélèvement n'a été possible qu'après de longues discussions et au prix d'aménagements tenant compte des conditions économiques. Il est appuyé sur des mécanismes propres la ville : la base de prélèvement choisie fut le profit commercial, qui reportait en partie sur les forains le poids de l'impôt, et la garantie du maintien de la paix sociale été recherchée dans l'implication et dans la médiation des métiers parisiens.
Plusieurs sources sont disponibles sur l'aide pour la guerre que les Parisiens promirent au roi de France en 1337, et dont deux ordonnances royales (7 mai et 30 décembre 1337) organisèrent la levée. Quatre comptes ou fragments de compte de levée, jusqu'à présent inconnus ou peu étudiés, s'y rapportent. Trois d'entre eux sont ici édités : un compte de levée sur les tanneurs de Paris, un fragment de compte de levée sur le commerce de l'huile, un état des marchands de draps débiteurs de l'impôt. Le quatrième compte, qui porte sur le commerce des grains et la cuisson du pain, notablement plus long, est simplement étudié. Ces nouvelles sources montrent que, même dans la capitale du royaume, pourtant réputée pour sa promptitude répondre aux demandes royales, l'impôt n'a pas été sans soulever réticences et difficultés : le prélèvement n'a été possible qu'après de longues discussions et au prix d'aménagements tenant compte des conditions économiques. Il est appuyé sur des mécanismes propres la ville : la base de prélèvement choisie fut le profit commercial, qui reportait en partie sur les forains le poids de l'impôt, et la garantie du maintien de la paix sociale été recherchée dans l'implication et dans la médiation des métiers parisiens.
Année
1998
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
B.E.C.
Numéro
1998, tome 156-2, p. 547-572
Mot-clé
Impôts - Fiscalité
Paris
Tanneurs
Huile
Draps - Textiles
Commerce des grains
Pain
Paris
Tanneurs
Huile
Draps - Textiles
Commerce des grains
Pain