Une ville en ses réseaux. Nuremberg à la fin du Moyen Âge. [Allemagne].
Item
Titre
Une ville en ses réseaux. Nuremberg à la fin du Moyen Âge. [Allemagne].
Auteur
BUCHHOLZER-RÉMY, Laurence
Résumé
Présentation de l'éditeur :
De la « ville enkystée dans un monde féodal » au « camp retranché de la civilsation », l'image de la ville médiévale seule envers et contre tous a la vie dure. Pourtant hier comme aujourd'hui les villes ne vivaient pas isolées. Animé d'une telle certitude ce livre sonde les relations de Nuremberg, la « capitale invisible » de l'Empire à la fin du Moyen âge. Dans une Allemagne qui s'urbanisait à une rythme effréné, la hiérarchie des villes et les équilibres urbains se trouvèrent soudain bouleversés. À tous les rangs de l'armature urbaine il fallut affirmer ou défendre sa place. Nuremberg sut évincer ses concurrentes dans une compétition d'honneur et d'influence. On essaya malgré tout entre villes d'instaurer des réseaux de solidarité et d'entraide. Nuremberg et ses voisines apprirent à s'unir pour se faire entendre ou pour sauvegarder la paix. La définition et la défense d'intérêts communs furent tout à la fois l'apprentissage de la concertation et des conflits. Il arrivait cependant que l'intérêt général ne suffise plus à maintenir le fragile édifice des grandes alliances. Là s'arrête l'historiographie traditionnelle des ligues urbaines, mais cet ouvrage invite à aller au-delà. Aux institutions défuntes survécurent des réseaux de villes informels. Par le courrier et les hommes échangés les villes nouèrent des affinités électives. Une culture politique urbaine émergea de leurs espaces de coopération. À travers les siècles ce livre est une invitation à faire des réseaux de villes un objet d'histoire.
De la « ville enkystée dans un monde féodal » au « camp retranché de la civilsation », l'image de la ville médiévale seule envers et contre tous a la vie dure. Pourtant hier comme aujourd'hui les villes ne vivaient pas isolées. Animé d'une telle certitude ce livre sonde les relations de Nuremberg, la « capitale invisible » de l'Empire à la fin du Moyen âge. Dans une Allemagne qui s'urbanisait à une rythme effréné, la hiérarchie des villes et les équilibres urbains se trouvèrent soudain bouleversés. À tous les rangs de l'armature urbaine il fallut affirmer ou défendre sa place. Nuremberg sut évincer ses concurrentes dans une compétition d'honneur et d'influence. On essaya malgré tout entre villes d'instaurer des réseaux de solidarité et d'entraide. Nuremberg et ses voisines apprirent à s'unir pour se faire entendre ou pour sauvegarder la paix. La définition et la défense d'intérêts communs furent tout à la fois l'apprentissage de la concertation et des conflits. Il arrivait cependant que l'intérêt général ne suffise plus à maintenir le fragile édifice des grandes alliances. Là s'arrête l'historiographie traditionnelle des ligues urbaines, mais cet ouvrage invite à aller au-delà. Aux institutions défuntes survécurent des réseaux de villes informels. Par le courrier et les hommes échangés les villes nouèrent des affinités électives. Une culture politique urbaine émergea de leurs espaces de coopération. À travers les siècles ce livre est une invitation à faire des réseaux de villes un objet d'histoire.
Editeur
Paris, Belin (Collection <i>Europe centrale</i>)
Année
2006
Type
Monographie
Pages
384 p.
Mot-clé
Nuremberg (Allemagne)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Villes - Villages
Histoire urbaine