Verdun, 21 février 1916. [Meuse].
Item
Titre
Verdun, 21 février 1916. [Meuse].
Edition
Compte-rendu de François Cochet dans la <i>Revue Historique</i>, 2017, n° 683, p. 712-715
Auteur
JANKOWSKI, Paul
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Ce fut la bataille la plus longue de la Grande Guerre et l’une des plus meurtrières de l'histoire. À Verdun, le 21 février 1916, à la faveur d’un déluge d’obus et d'attaques au gaz, l’armée allemande investit le nord et l’est de la ville. Dix mois plus tard, dans un théâtre ensanglanté par 300 000 morts, le carnage durait toujours. Cette guerre-là ne devait s'achever qu'avec la guerre elle-même.
Elle sera célébrée comme le symbole de la ténacité de toute une nation. Mais la place emblématique qu’elle occupera dans la mémoire nationale recouvre des interrogations et des incertitudes longtemps occultées. Pourquoi ce lieu d’une importance stratégique douteuse et cette bataille à l’issue nettement moins décisive que d’autres ont-ils acquis un statut mémoriel sans pareil ? Comment Verdun a-t-il « fait la France » pendant – et surtout après – la guerre ?
Partant de ces questions primordiales, Paul Jankowski a interrogé les sources les plus diverses, françaises et allemandes. Son ouvrage reconstitue l’événement dans la longue durée jusqu’à nos jours. Il éclaircit le mystère, toujours débattu, des motifs qui avaient poussé les Allemands à attaquer Verdun. Il analyse la logique infernale qui allait conduire les deux belligérants à perpétuer une bataille aussi meurtrière qu’elle restait indécidable. Il sonde, auprès des poilus comme des <i>Feldgrauen</i>, les conduites héroïques, les souffrances indicibles, les opinions, les haines, les révoltes... Il explore, enfin, les inscriptions culturelles de Verdun des deux côtés du Rhin.
Nouvelle lecture de ce « lieu de mémoire », mais aussi nouvelle manière de faire l'histoire de la guerre.
Ce fut la bataille la plus longue de la Grande Guerre et l’une des plus meurtrières de l'histoire. À Verdun, le 21 février 1916, à la faveur d’un déluge d’obus et d'attaques au gaz, l’armée allemande investit le nord et l’est de la ville. Dix mois plus tard, dans un théâtre ensanglanté par 300 000 morts, le carnage durait toujours. Cette guerre-là ne devait s'achever qu'avec la guerre elle-même.
Elle sera célébrée comme le symbole de la ténacité de toute une nation. Mais la place emblématique qu’elle occupera dans la mémoire nationale recouvre des interrogations et des incertitudes longtemps occultées. Pourquoi ce lieu d’une importance stratégique douteuse et cette bataille à l’issue nettement moins décisive que d’autres ont-ils acquis un statut mémoriel sans pareil ? Comment Verdun a-t-il « fait la France » pendant – et surtout après – la guerre ?
Partant de ces questions primordiales, Paul Jankowski a interrogé les sources les plus diverses, françaises et allemandes. Son ouvrage reconstitue l’événement dans la longue durée jusqu’à nos jours. Il éclaircit le mystère, toujours débattu, des motifs qui avaient poussé les Allemands à attaquer Verdun. Il analyse la logique infernale qui allait conduire les deux belligérants à perpétuer une bataille aussi meurtrière qu’elle restait indécidable. Il sonde, auprès des poilus comme des <i>Feldgrauen</i>, les conduites héroïques, les souffrances indicibles, les opinions, les haines, les révoltes... Il explore, enfin, les inscriptions culturelles de Verdun des deux côtés du Rhin.
Nouvelle lecture de ce « lieu de mémoire », mais aussi nouvelle manière de faire l'histoire de la guerre.
Editeur
Paris, Gallimard, (Collection <i>Les journées qui ont fait la France</i>)
Année
2013
Type
Monographie
Pages
416 p.
Mot-clé
Première guerre mondiale
Batailles
Verdun (Meuse)
Villes - Villages
Histoire militaire
XXe
Barrois
XXe
Batailles
Verdun (Meuse)
Villes - Villages
Histoire militaire
XXe
Barrois
XXe