Une élite dans la France du XIXe siècle : les évêques concordataires face au modèle romain (1802-1906). [Thèse].
Item
Titre
Une élite dans la France du XIXe siècle : les évêques concordataires face au modèle romain (1802-1906). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris IV, 2006].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris IV, 2006].
Edition
Thèse histoire contemporaine, Paris IV, 2006.
Auteur
BLENNER-MICHEL, Séverine
Résumé
Résumé :
Cette thèse a pour objet l’étude de la figure sociale et religieuse de l’évêque du XIXe siècle et ses rapports au magistère romain. Elle se rattache tant à l’histoire sociale, religieuse et politique de la France de cette époque, qu’à l’histoire des mentalités et à l’évolution du sentiment religieux dans la société du siècle dernier. Conférant au sujet son unité et autorisant une comparaison sur le long terme, la période concordataire (1802-1906) tient lieu de cadre chronologique. Un premier point s’attarde sur le dispositif législatif mis en place à partir de 1802 par l’État français sur la base du Concordat pour subvenir aux besoins matériels des prélats concordataires et leur permettre de s’imposer à la tête de leurs diocèses, tout en occupant une place de premier rang parmi les notabilités et les grands dignitaires publics. Un second volet consiste dans l’étude de la vie quotidienne des évêques, envisagés tant dans le cadre restreint de leur palais épiscopal, lieu de travail et d’intimité, que dans celui plus vaste de leur ville de résidence qui privilégie la représentation, et de leur diocèse où ils œuvrent en pasteurs attentifs. Enfin, un dernier point s’attarde sur le processus de romanisation de l’épiscopat qui, pris entre une tradition gallicane encore vivace et l’appel de la papauté, finit par s’incliner devant l’autorité romaine. Ce rapprochement de la tutelle ecclésiastique contribue à ternir les relations des membres de l’épiscopat et du gouvernement français et accélère la rupture de 1905.
Cette thèse a pour objet l’étude de la figure sociale et religieuse de l’évêque du XIXe siècle et ses rapports au magistère romain. Elle se rattache tant à l’histoire sociale, religieuse et politique de la France de cette époque, qu’à l’histoire des mentalités et à l’évolution du sentiment religieux dans la société du siècle dernier. Conférant au sujet son unité et autorisant une comparaison sur le long terme, la période concordataire (1802-1906) tient lieu de cadre chronologique. Un premier point s’attarde sur le dispositif législatif mis en place à partir de 1802 par l’État français sur la base du Concordat pour subvenir aux besoins matériels des prélats concordataires et leur permettre de s’imposer à la tête de leurs diocèses, tout en occupant une place de premier rang parmi les notabilités et les grands dignitaires publics. Un second volet consiste dans l’étude de la vie quotidienne des évêques, envisagés tant dans le cadre restreint de leur palais épiscopal, lieu de travail et d’intimité, que dans celui plus vaste de leur ville de résidence qui privilégie la représentation, et de leur diocèse où ils œuvrent en pasteurs attentifs. Enfin, un dernier point s’attarde sur le processus de romanisation de l’épiscopat qui, pris entre une tradition gallicane encore vivace et l’appel de la papauté, finit par s’incliner devant l’autorité romaine. Ce rapprochement de la tutelle ecclésiastique contribue à ternir les relations des membres de l’épiscopat et du gouvernement français et accélère la rupture de 1905.
Année
2006
Type
Thèse
Mot-clé
Évêques - Épiscopat
Régime concordataire
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique
Histoire sociale
Histoire des mentalités
Gallicans - Gallicanisme
Autorité pontificale
Ultramontanisme
Mentalités religieuses
XIXe
Régime concordataire
Histoire religieuse
Histoire ecclésiastique
Histoire sociale
Histoire des mentalités
Gallicans - Gallicanisme
Autorité pontificale
Ultramontanisme
Mentalités religieuses
XIXe