Les châtelains domaniaux dans le comté de Bourgogne au milieu du XIVe siècle. <i>Polyvalence ou spécialisation ?</i>
Item
Titre
Les châtelains domaniaux dans le comté de Bourgogne au milieu du XIVe siècle. <i>Polyvalence ou spécialisation ?</i>
Auteur
LE STRAT-LELONG, Sylvie
Résumé
Résumé :
Les prérogatives des châtelains instaurés par le pouvoir central dans le comté de Bourgogne au milieu du XIVe siècle sont multiples, et avant tout de nature militaire : garde du château et constitution de sa garnison, souvent réduite au minimum, mais aussi participation à des opérations ponctuelles en dehors de leurs bases et mobilisation des troupes. Ils jouissent pour cela d'un certain pouvoir de commandement, mais toujours en référence aux instances supérieures. Lors des guerres du temps d'Eudes IV, ils sont doublés dans leurs fonctions militaires par des gardiens ou des capitaines. Leurs attributions s'étendent également à la police et à la justice, locale et occasionnellement régionale, sous l'égide du bailli. Leur latitude est plus grande en ce qui concerne la gestion de la châtellenie, de son approvisionnement ou de ses travaux. Quant à leur rôle financier, il est d'importance pour le pouvoir princier : outre ses fonctions de receveur des revenus domaniaux, dont la caisse peut être sollicitée pour divers paiements, le châtelain se trouve souvent amené à avancer des fonds pris sur ses revenus, améliorés par divers avantages, et par des gages, qui peuvent être assez élevés dans les zones stratégiques. Les comptes de châtellenies font d'ailleurs apparaître dans les secteurs frontaliers, dont la gestion est centralisée à Dijon sous Eudes IV, une spécialisation vers des fonctions uniquement militaires en temps de guerre.
Les prérogatives des châtelains instaurés par le pouvoir central dans le comté de Bourgogne au milieu du XIVe siècle sont multiples, et avant tout de nature militaire : garde du château et constitution de sa garnison, souvent réduite au minimum, mais aussi participation à des opérations ponctuelles en dehors de leurs bases et mobilisation des troupes. Ils jouissent pour cela d'un certain pouvoir de commandement, mais toujours en référence aux instances supérieures. Lors des guerres du temps d'Eudes IV, ils sont doublés dans leurs fonctions militaires par des gardiens ou des capitaines. Leurs attributions s'étendent également à la police et à la justice, locale et occasionnellement régionale, sous l'égide du bailli. Leur latitude est plus grande en ce qui concerne la gestion de la châtellenie, de son approvisionnement ou de ses travaux. Quant à leur rôle financier, il est d'importance pour le pouvoir princier : outre ses fonctions de receveur des revenus domaniaux, dont la caisse peut être sollicitée pour divers paiements, le châtelain se trouve souvent amené à avancer des fonds pris sur ses revenus, améliorés par divers avantages, et par des gages, qui peuvent être assez élevés dans les zones stratégiques. Les comptes de châtellenies font d'ailleurs apparaître dans les secteurs frontaliers, dont la gestion est centralisée à Dijon sous Eudes IV, une spécialisation vers des fonctions uniquement militaires en temps de guerre.
Année
2013
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
M.S.H.D.B.
Numéro
2013, tome 70, p. 137-155
Mot-clé
Châtelains domaniaux
Domaine public
Comté de Bourgogne
Franche-Comté
XIVe
Châteaux forts
Service d'arme - Service militaire
Police administrative
Justices seigneuriales
Baillis - Bailliages
Revenus domaniaux
Limites et frontières
XIVe
Domaine public
Comté de Bourgogne
Franche-Comté
XIVe
Châteaux forts
Service d'arme - Service militaire
Police administrative
Justices seigneuriales
Baillis - Bailliages
Revenus domaniaux
Limites et frontières
XIVe