Cité de Dieu, cité des hommes. L'Église et l'architecture de la société (1200-1500).
Item
Titre
Cité de Dieu, cité des hommes. L'Église et l'architecture de la société (1200-1500).
Auteur
IOGNA-PRAT, Dominique
Résumé
Résumé de l'ouvrage :
<i>Cité de Dieu, cité des hommes</i> propose de reprendre l’examen de l’émergence en Occident de la question de la « cité » en accordant toute sa place au « Moyen Âge » des années 1200-1500, le plus souvent absent des ouvrages de philosophie politique en quête des origines de la modernité. La société peut-elle être conçue comme une « architecture » après 1200, quand semble s’épuiser la force métonymique du rapport église/Église qui a longtemps permis de concevoir la communauté humaine comme une architecture d’Église ? Si oui, par quels canaux ? La notion aristotélicienne de « science de l’architecture » et l’étude du « laboratoire urbain », spécialement le « laboratoire italien » de l’époque communale et de l’humanisme, révèlent une véritable révolution des discours sur le social. Le passage d’une configuration métonymique à l’autre, de l’église/Église à la ville/cité, est ainsi porteur d’un renouvellement des conceptions de la société, d’une Église qui « fait » la communauté des hommes, à une ville qui « fait » la cité « moderne ». Mais que devient l’Église dans cette recomposition sociale ?
<i>Cité de Dieu, cité des hommes</i> propose de reprendre l’examen de l’émergence en Occident de la question de la « cité » en accordant toute sa place au « Moyen Âge » des années 1200-1500, le plus souvent absent des ouvrages de philosophie politique en quête des origines de la modernité. La société peut-elle être conçue comme une « architecture » après 1200, quand semble s’épuiser la force métonymique du rapport église/Église qui a longtemps permis de concevoir la communauté humaine comme une architecture d’Église ? Si oui, par quels canaux ? La notion aristotélicienne de « science de l’architecture » et l’étude du « laboratoire urbain », spécialement le « laboratoire italien » de l’époque communale et de l’humanisme, révèlent une véritable révolution des discours sur le social. Le passage d’une configuration métonymique à l’autre, de l’église/Église à la ville/cité, est ainsi porteur d’un renouvellement des conceptions de la société, d’une Église qui « fait » la communauté des hommes, à une ville qui « fait » la cité « moderne ». Mais que devient l’Église dans cette recomposition sociale ?
Editeur
Paris, P.U.F.
Année
2016
Type
Monographie
Pages
504 p.
Mot-clé
Histoire religieuse
histoire sociale
Philosophie politique
Philosophie du droit
Histoire des ides politiques
Histoire des idées sociales
XIIie, XIVe, XVe
histoire sociale
Philosophie politique
Philosophie du droit
Histoire des ides politiques
Histoire des idées sociales
XIIie, XIVe, XVe