La religion populaire en Languedoc (XIIIe-début XIVe siècle).
Item
Titre
La religion populaire en Languedoc (XIIIe-début XIVe siècle).
Edition
Onzième colloque de Fanjeaux, tenu du 7 au 10 juillet 1975, sous la présidence de André VAUCHEZ, Ecole française de Rome. [Réédition 1995].
Auteur
Ouvrage collectif,
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Les Cahiers de Fanjeaux réservent leur 11ème volume à la religion populaire. Le sujet est neuf, difficile, mais de grand prix. Saisir le fait religieux au niveau des doctrines, des normes pastorales et des institutions ne suffit plus à l’historien. Pour atteindre ce fait dans son épaisseur sociale, il s’efforce de le déceler dans la vie et la conscience des masses. D’autres volumes ayant déjà parlé des vaudois et des cathares (N° 2 et 3), un autre se préparant à parler des juifs (N° 12), ce 11e volume s’occupe de la majorité de la population qui se veut dans l’Église. Que connaît-elle, que comprend-elle de son christianisme, qu’y mêle-t-elle ? Et d’abord, comment le savoir ? L’illettré, par définition, ne se confie pas à l’écrit. On a su trouver pourtant des témoignages populaires qui révèlent, grâce à des analyses serrées, le comportement religieux des simples laïcs face à l’au-delà, à certains rites traditionnels, et surtout au miracle; où l’on constate d’ailleurs le caractère très populaire de la religion de nombreux clercs, voire de prélats. Des documents inédits signalent d’autre part l’existence jusque dans les campagnes de confréries laïques qui sont, elles aussi, expression de religion populaire. En outre, il n’est pas jusqu’aux actions paroissiales, sermons, écrits spirituels destinés par des pasteurs avertis à susciter, rectifier, satisfaire la religion des simples, qui ne la révèlent par contrecoup.
Des textes occitans inédits, tel le “ Cavalier armat ” de Pierre Jean-Olieu, enfin de suggestives images de Vierges et de Crucifix du XIIIe dans d’humbles sanctuaires de Cerdagne, complètent cette vivante enquête.
Les Cahiers de Fanjeaux réservent leur 11ème volume à la religion populaire. Le sujet est neuf, difficile, mais de grand prix. Saisir le fait religieux au niveau des doctrines, des normes pastorales et des institutions ne suffit plus à l’historien. Pour atteindre ce fait dans son épaisseur sociale, il s’efforce de le déceler dans la vie et la conscience des masses. D’autres volumes ayant déjà parlé des vaudois et des cathares (N° 2 et 3), un autre se préparant à parler des juifs (N° 12), ce 11e volume s’occupe de la majorité de la population qui se veut dans l’Église. Que connaît-elle, que comprend-elle de son christianisme, qu’y mêle-t-elle ? Et d’abord, comment le savoir ? L’illettré, par définition, ne se confie pas à l’écrit. On a su trouver pourtant des témoignages populaires qui révèlent, grâce à des analyses serrées, le comportement religieux des simples laïcs face à l’au-delà, à certains rites traditionnels, et surtout au miracle; où l’on constate d’ailleurs le caractère très populaire de la religion de nombreux clercs, voire de prélats. Des documents inédits signalent d’autre part l’existence jusque dans les campagnes de confréries laïques qui sont, elles aussi, expression de religion populaire. En outre, il n’est pas jusqu’aux actions paroissiales, sermons, écrits spirituels destinés par des pasteurs avertis à susciter, rectifier, satisfaire la religion des simples, qui ne la révèlent par contrecoup.
Des textes occitans inédits, tel le “ Cavalier armat ” de Pierre Jean-Olieu, enfin de suggestives images de Vierges et de Crucifix du XIIIe dans d’humbles sanctuaires de Cerdagne, complètent cette vivante enquête.
Editeur
Toulouse, Privat
Année
1976
Type
Actes de colloque
Titre du périodique
Numéro
1995, n° 11
Pages
472 p.
Mot-clé
Religion populaire
Histoire religieuse
Languedoc
Sociologie religieuse
Histoire religieuse
Languedoc
Sociologie religieuse