Franciscains d'Oc : les « <i>Spirituels</i> » (fin XIIIe-début XIVe siècle).
Item
Titre
Franciscains d'Oc : les « <i>Spirituels</i> » (fin XIIIe-début XIVe siècle).
Edition
Dixième colloque de Fanjeaux tenu du 8 au 11 juillet 1974, sous la présidence de Georges DUBY, Professeur au Collège de France. [Réédition 1995]. [398 p.].
Auteur
Ouvrage collectif,
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Poursuivant leurs recherches sur la vie religieuse en Pays d’Oc au XIIIe siècle, les Cahiers de Fanjeaux abordent avec « <i>Les Spirituels</i> » dans leur Xe tome, un mouvement franciscain particulièrement attachant et significatif. Il s’agit d’une réalité vraiment languedocienne, puisqu’il eut pour point d’appui les couvents de Narbonne, Béziers, Montpellier, Marseille et Carcassonne et s’arrêta curieusement vers l’ouest de Castelnaudary.
Sous la présidence de Georges Duby, de L’Institut, des équipes de chercheurs franciscains ou méridionaux animées par Raoul Manselli ont rassemblé sur ce thème une série de textes et d’études.
Une figure domine l’histoire des «Spirituels» , celle d’un théologien du couvent des Cordeliers de Narbonne, Pierre Jean-Olieu, qui fut en même temps disciple fervent et original de Saint-Bonaventure, un remarquable directeur d’âme des grands aussi bien que des humbles, pour lesquels il écrivit des opuscules simples et pénétrants.
Comment, dans l’interprétation « spirituelle » de la règle des Mineurs, ce mouvement se rattache à un courant de pauvreté parfaite qui remonte aux premiers compagnons de Saint François d’Assise, et comment il s’en distingue nettement, les contributions de ce nouveau Cahier le mettent tour à tour en lumière. C’est un mouvement de lettrés, nourris des visions d’Apocalypse inspirées de Joachim de Flore, évangéliques et généreux, qui, dans les tribulations qui les poursuivent croient réaliser plus pleinement leur vocation franciscaine.
En présence ou vis à vis de ces « Spirituels », certains de leurs frères italiens et méridionaux, enfin le pape Jean XXII prennent position. Mais les laïcs aussi, car le rayonnement des «Spirituels» atteint aussi bien Saint Louis d’Anjou, le fils du roi Charles II que les masses et que le poète Pierre Cardenal dont Camproux évoque la tendance « espéritale ».
Poursuivant leurs recherches sur la vie religieuse en Pays d’Oc au XIIIe siècle, les Cahiers de Fanjeaux abordent avec « <i>Les Spirituels</i> » dans leur Xe tome, un mouvement franciscain particulièrement attachant et significatif. Il s’agit d’une réalité vraiment languedocienne, puisqu’il eut pour point d’appui les couvents de Narbonne, Béziers, Montpellier, Marseille et Carcassonne et s’arrêta curieusement vers l’ouest de Castelnaudary.
Sous la présidence de Georges Duby, de L’Institut, des équipes de chercheurs franciscains ou méridionaux animées par Raoul Manselli ont rassemblé sur ce thème une série de textes et d’études.
Une figure domine l’histoire des «Spirituels» , celle d’un théologien du couvent des Cordeliers de Narbonne, Pierre Jean-Olieu, qui fut en même temps disciple fervent et original de Saint-Bonaventure, un remarquable directeur d’âme des grands aussi bien que des humbles, pour lesquels il écrivit des opuscules simples et pénétrants.
Comment, dans l’interprétation « spirituelle » de la règle des Mineurs, ce mouvement se rattache à un courant de pauvreté parfaite qui remonte aux premiers compagnons de Saint François d’Assise, et comment il s’en distingue nettement, les contributions de ce nouveau Cahier le mettent tour à tour en lumière. C’est un mouvement de lettrés, nourris des visions d’Apocalypse inspirées de Joachim de Flore, évangéliques et généreux, qui, dans les tribulations qui les poursuivent croient réaliser plus pleinement leur vocation franciscaine.
En présence ou vis à vis de ces « Spirituels », certains de leurs frères italiens et méridionaux, enfin le pape Jean XXII prennent position. Mais les laïcs aussi, car le rayonnement des «Spirituels» atteint aussi bien Saint Louis d’Anjou, le fils du roi Charles II que les masses et que le poète Pierre Cardenal dont Camproux évoque la tendance « espéritale ».
Editeur
Toulouse, Privat
Année
1975
Type
Actes de colloque
Titre du périodique
Numéro
1995, n° 10
Mot-clé
Franciscains
Histoire religieuse
XIIIe, XIVe
Histoire religieuse
XIIIe, XIVe