La criminalité en Normandie au XVIIIe siècle (d'après les jugements de la Tournelle du Parlement de Rouen). [Seine-Maritime].
Item
Titre
La criminalité en Normandie au XVIIIe siècle (d'après les jugements de la Tournelle du Parlement de Rouen). [Seine-Maritime].
Thèse de doctorat, Histoire, Rouen, 2000. [Dactylographiée].
Résumé de la thèse :
La criminalité en Normandie au XVIIIe siècle est essentiellement dirigée contre la propriété. La violence, les délits contre l'autorité, la morale et la religion sont quantitativement minoritaires. Le vol constitue le crime par excellence. Essentiellement masculine, individuelle ou familiale, la criminalité se traduit parfois par des rassemblements au cours d'émeutes pour le travail ou les subsistances. Terrain privilégié des crimes, la ville rassemble une masse de miséreux, de sans-terre, de déracinés, de salariés aux conditions de vie précaires, qui en cas de retournement de la conjoncture, comme c'est le cas dans les dernières décennies du siècle, viennent gonfler le rang des criminels. Structurelle la criminalité est aussi conséquence de la conjoncture. Face à ces criminels "occasionnels" de plus en plus nombreux, les juges se montrent de plus en plus sévères. Appliquant strictement l'ordonnance criminelle de 1670, ils exercent un pouvoir qualifie "d'arbitraire". Conscients, de l'inefficacité des supplices sanglants, ils optent peu a peu pour une répression plus humaine et surtout plus efficace : on passe alors de la répression par l'exemple à la répression par l'isolement. Bannissement, galères, prison, marque au fer-chaud sont autant de peines qui privent l'individu de sa liberté. La publicité des grands scandales judiciaires dans les années 80, devait aboutir a la condamnation et à la reforme de la justice criminelle.
Thèse de doctorat, Histoire, Rouen, 2000. [Dactylographiée].
Résumé de la thèse :
La criminalité en Normandie au XVIIIe siècle est essentiellement dirigée contre la propriété. La violence, les délits contre l'autorité, la morale et la religion sont quantitativement minoritaires. Le vol constitue le crime par excellence. Essentiellement masculine, individuelle ou familiale, la criminalité se traduit parfois par des rassemblements au cours d'émeutes pour le travail ou les subsistances. Terrain privilégié des crimes, la ville rassemble une masse de miséreux, de sans-terre, de déracinés, de salariés aux conditions de vie précaires, qui en cas de retournement de la conjoncture, comme c'est le cas dans les dernières décennies du siècle, viennent gonfler le rang des criminels. Structurelle la criminalité est aussi conséquence de la conjoncture. Face à ces criminels "occasionnels" de plus en plus nombreux, les juges se montrent de plus en plus sévères. Appliquant strictement l'ordonnance criminelle de 1670, ils exercent un pouvoir qualifie "d'arbitraire". Conscients, de l'inefficacité des supplices sanglants, ils optent peu a peu pour une répression plus humaine et surtout plus efficace : on passe alors de la répression par l'exemple à la répression par l'isolement. Bannissement, galères, prison, marque au fer-chaud sont autant de peines qui privent l'individu de sa liberté. La publicité des grands scandales judiciaires dans les années 80, devait aboutir a la condamnation et à la reforme de la justice criminelle.
Auteur
NOVALI, Christelle
Année
2000
Type
Thèse
Pages
521 ff.
Mot-clé
Crimes - Criminalité
Normandie
Tournelle
Parlement de Rouen (Seine-Maritime)
Villes - Villages
XVIIIe
Normandie
Tournelle
Parlement de Rouen (Seine-Maritime)
Villes - Villages
XVIIIe