L'union de Trône et de l'Autel. Politique et religion sous la Restauration.
Item
Titre
L'union de Trône et de l'Autel. Politique et religion sous la Restauration.
Auteur
BRÉJON de LAVERGNÉE (sous la dir. de), Matthieu
TORT (sous la dir. de), Olivier
TORT (sous la dir. de), Olivier
Résumé
Présentation de l'éditeur :
L’« union du Trône et de l’Autel » est une formule devenue banale à force d’être répétée pour désigner les relations entre pouvoir politique et pouvoir religieux sous la Restauration. Or de nombreuses tensions demeurent, trop souvent occultées ou sous-estimées. L’ouvrage reprend donc le dossier à la lumière du renouveau historiographique dont jouit aujourd’hui la Restauration.
Ainsi, les problèmes administratifs qui se posent durant cette période, tels que le financement public des cultes, la création d’un ministère dédié aux affaires religieuses, ou encore la formation des rabbins sous tutelle de l’État, ont une résonance polémique qui n’a pas perdu toute actualité.
Les questions mémorielles constituent aussi un enjeu prépondérant des relations entre politique et religion : commémorations du régicide de 1793, ordonnancement protocolaire des messes du Saint-Esprit, discours prophétique de faux Louis XVII, tout est prétexte à raviver les conflits et les haines du passé, malgré les volontés conciliatrices d’un Chateaubriand par exemple.
Enfin, l’étude de divers groupes de pression montre que les relations entre le pouvoir royal et les milieux chrétiens ne sont pas elles-mêmes sans nuage : députés cléricaux, évêques membres de la pairie, pasteurs protestants ou encore étudiants royalistes essayent, chacun à leur manière, d’influencer l’État et le monde politique pour imposer leur vision du monde.
L’« union du Trône et de l’Autel » est une formule devenue banale à force d’être répétée pour désigner les relations entre pouvoir politique et pouvoir religieux sous la Restauration. Or de nombreuses tensions demeurent, trop souvent occultées ou sous-estimées. L’ouvrage reprend donc le dossier à la lumière du renouveau historiographique dont jouit aujourd’hui la Restauration.
Ainsi, les problèmes administratifs qui se posent durant cette période, tels que le financement public des cultes, la création d’un ministère dédié aux affaires religieuses, ou encore la formation des rabbins sous tutelle de l’État, ont une résonance polémique qui n’a pas perdu toute actualité.
Les questions mémorielles constituent aussi un enjeu prépondérant des relations entre politique et religion : commémorations du régicide de 1793, ordonnancement protocolaire des messes du Saint-Esprit, discours prophétique de faux Louis XVII, tout est prétexte à raviver les conflits et les haines du passé, malgré les volontés conciliatrices d’un Chateaubriand par exemple.
Enfin, l’étude de divers groupes de pression montre que les relations entre le pouvoir royal et les milieux chrétiens ne sont pas elles-mêmes sans nuage : députés cléricaux, évêques membres de la pairie, pasteurs protestants ou encore étudiants royalistes essayent, chacun à leur manière, d’influencer l’État et le monde politique pour imposer leur vision du monde.
Editeur
Paris, Presses universitaires de Paris Sorbonne
Année
2012
Type
Monographie
Pages
252 p.
Mot-clé
Restauration
Histoire politique
Histoire religieuse
Régime concordataire
XIXe
Histoire politique
Histoire religieuse
Régime concordataire
XIXe