La première contre-révolution (1789-1791) la coterie des Aristocrates Noirs.
Item
Titre
La première contre-révolution (1789-1791) la coterie des Aristocrates Noirs.
Edition
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Paris II, 1995 : <i>Droits historiques et constitution à la fin du XVIIIe siècle : la doctrine d'opposition des "Noirs" (1788-1791)</i>.
Auteur
SAINT-VICTOR, Jacques de
Résumé
Présentation de l'éditeur :
La contre-révolution paraît associée en France à la défense de l'absolutisme. Pourtant, à ses débuts, la plupart des premiers contre-révolutionnaires se sont opposés à la Révolution en se réclamant des doctrines d'opposition à la monarchie absolue d'Ancien Régime. Ces esprits ont même obtenu la convocation des États généraux. Mais ils ont très vite été dépassés par les événements et se sont retrouvés désignés comme des « aristocrates ». Ils n'ont pas pour autant renoncé à leur ambition d'établir en France une monarchie limitée. Et, s'ils restent attachés à « l'espace gothique » de la société d'ordres, certains se révèlent, comme Cazalès, très visionnaires sur les mécanismes du futur gouvernement parlementaire. La pensée et l'action de ces contre-révolutionnaires, généralement méconnus, mettent en lumière la complexité des premiers courants conservateurs en France. Elles témoignent d'une sensibilité « libérale » conservatrice qui ferait, comme en Angleterre, la transition entre Montesquieu et Burke. C'est à l'examen de ces défenseurs d'une monarchie limitée qui, par certains côtés, annonce certaines monarchies du XIXe siècle, notamment allemandes, que cette étude est consacrée. À travers un examen particulier des archives du Vatican, elle évoque aussi le rôle majeur que certains ont eu dans le schisme religieux de 1791.
La contre-révolution paraît associée en France à la défense de l'absolutisme. Pourtant, à ses débuts, la plupart des premiers contre-révolutionnaires se sont opposés à la Révolution en se réclamant des doctrines d'opposition à la monarchie absolue d'Ancien Régime. Ces esprits ont même obtenu la convocation des États généraux. Mais ils ont très vite été dépassés par les événements et se sont retrouvés désignés comme des « aristocrates ». Ils n'ont pas pour autant renoncé à leur ambition d'établir en France une monarchie limitée. Et, s'ils restent attachés à « l'espace gothique » de la société d'ordres, certains se révèlent, comme Cazalès, très visionnaires sur les mécanismes du futur gouvernement parlementaire. La pensée et l'action de ces contre-révolutionnaires, généralement méconnus, mettent en lumière la complexité des premiers courants conservateurs en France. Elles témoignent d'une sensibilité « libérale » conservatrice qui ferait, comme en Angleterre, la transition entre Montesquieu et Burke. C'est à l'examen de ces défenseurs d'une monarchie limitée qui, par certains côtés, annonce certaines monarchies du XIXe siècle, notamment allemandes, que cette étude est consacrée. À travers un examen particulier des archives du Vatican, elle évoque aussi le rôle majeur que certains ont eu dans le schisme religieux de 1791.
Editeur
Paris, P.U.F. (Collection <i>Fondements de la politique, Série Essais</i>)
Année
2010
Type
Monographie
Pages
500 p.
Mot-clé
Contre-Révolution
XVIIIe
Histoire des idées politiques
XVIIIe
Histoire des idées politiques