Édition du chartrier de l'archevêché d'Arles (417-1202). [Bouches-du-Rhône]. [Thèse]
Item
Titre
Édition du chartrier de l'archevêché d'Arles (417-1202). [Bouches-du-Rhône]. [Thèse]
[Thèse de l'École des chartes, 1996].
Introduction de la thèse :
S’appuyant sur les origines impériales de leur cité, rattachant leur cathédrale aux apôtres par l’apostolat de Trophime, les archevêques d’Arles, du Xe au XIIe siècle, continuent d’affirmer hautement, sinon leurs prétentions à la primatie, du moins le prestige de leur siège. Sur ce plan, l’épiscopat de Raimbaud de Reillanne (1030-1069) a sans doute marqué un apogée, avant que la restauration du pouvoir des archevêques d’Aix et d’Embrun réduise quelque peu l'’influence directe de l’Église d’Arles. Mais derrière l’image prestigieuse de la cathédrale arlésienne, qui a son heure de gloire au milieu du XIIe siècle avec le transfert solennel des reliques de Trophime et le couronnement de Frédéric Ier Barberousse, force est de nuancer la réalité du pouvoir de l’archevêque, qui doit compter avec les grands (Baux et vicomtes de Marseille), les chevaliers urbains comme les Porcelet, la montée du consulat à partir de 1131, et enfin l’affirmation du pouvoir comtal de la dynastie catalane.
[Thèse de l'École des chartes, 1996].
Introduction de la thèse :
S’appuyant sur les origines impériales de leur cité, rattachant leur cathédrale aux apôtres par l’apostolat de Trophime, les archevêques d’Arles, du Xe au XIIe siècle, continuent d’affirmer hautement, sinon leurs prétentions à la primatie, du moins le prestige de leur siège. Sur ce plan, l’épiscopat de Raimbaud de Reillanne (1030-1069) a sans doute marqué un apogée, avant que la restauration du pouvoir des archevêques d’Aix et d’Embrun réduise quelque peu l'’influence directe de l’Église d’Arles. Mais derrière l’image prestigieuse de la cathédrale arlésienne, qui a son heure de gloire au milieu du XIIe siècle avec le transfert solennel des reliques de Trophime et le couronnement de Frédéric Ier Barberousse, force est de nuancer la réalité du pouvoir de l’archevêque, qui doit compter avec les grands (Baux et vicomtes de Marseille), les chevaliers urbains comme les Porcelet, la montée du consulat à partir de 1131, et enfin l’affirmation du pouvoir comtal de la dynastie catalane.
Auteur
BŒUF, Estelle
Année
1996
Type
Thèse
Titre du périodique
Numéro
1996, p. 31-36
Mot-clé
Villes - Villages
Provence
Archevêques - Archevêchés
Arles (Bouches-du-Rhône)
Chartes - Chartrier - Cartulaires
Ve, VIe, VIIe, VIIIe, IXe, Xe, XIe, XIIe, XIIIe
Provence
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