Le prince et la norme : ce que légiférer veut dire.
Item
Titre
Le prince et la norme : ce que légiférer veut dire.
Edition
XXVIe journées d'histoire du droit, Limoges, 2006, organisées par l'Institut d'anthropologie juridique de Limoges.
Auteur
HOAREAU-DODINEAU (éd. par), Jacqueline
MÉTAIRIE, Guillaume
TEXIER, Pascal
MÉTAIRIE, Guillaume
TEXIER, Pascal
Résumé
4° de couverture :
"Lorsqu'on évoque la figure princière au Moyen Âge, c'est le plus souvent pour mettre en avant sa fonction judiciaire, cette remarque va de pair avec l'idée selon laquelle le pouvoir édictal aurait quasi disparu avec l'effondrement des structures politiques et institutionnelles romaines. L'historiographie contemporaine a fait litière de cette vision romantique en restituant au pouvoir édictal sa véritable dimension. Si aujourd'hui, on connaît relativement bien les mécanismes idéologiques et institutionnels de ce qu'il est convenu d'appeler la « renaissance » du pouvoir législatif, en revanche son insertion dans un contexte plus large, celui du gouvernement princier notamment, demeure encore très flou. Comment préciser les contours de la figure princière dans l'exercice de sa fonction édictale ? Une telle approche impliquait presque nécessairement des <i>excursus</i>, c'est pourquoi les contributions ont été regroupées autour de deux axes principaux. Dans la première partie, il s'agit pour l'essentiel de voir comment et dans quel contexte institutionnel ou idéologique la loi est élaborée par le prince ; et à rebours, de quelle manière cet exercice infléchit la fonction princière. La seconde partie traite le problème sous un autre angle. Ce n'est plus ici la figure du roi vecteur de la norme mais celle d'un potens confronté à des groupes porteurs de valeurs et d'aspirations parfois bien différentes. Ici, la puissance du roi se manifestera moins dans sa capacité à imposer sa volonté que dans celle de consacrer, par son charisme, un état consensuel qui pourra ainsi accéder à la dignité de norme royale".
"Lorsqu'on évoque la figure princière au Moyen Âge, c'est le plus souvent pour mettre en avant sa fonction judiciaire, cette remarque va de pair avec l'idée selon laquelle le pouvoir édictal aurait quasi disparu avec l'effondrement des structures politiques et institutionnelles romaines. L'historiographie contemporaine a fait litière de cette vision romantique en restituant au pouvoir édictal sa véritable dimension. Si aujourd'hui, on connaît relativement bien les mécanismes idéologiques et institutionnels de ce qu'il est convenu d'appeler la « renaissance » du pouvoir législatif, en revanche son insertion dans un contexte plus large, celui du gouvernement princier notamment, demeure encore très flou. Comment préciser les contours de la figure princière dans l'exercice de sa fonction édictale ? Une telle approche impliquait presque nécessairement des <i>excursus</i>, c'est pourquoi les contributions ont été regroupées autour de deux axes principaux. Dans la première partie, il s'agit pour l'essentiel de voir comment et dans quel contexte institutionnel ou idéologique la loi est élaborée par le prince ; et à rebours, de quelle manière cet exercice infléchit la fonction princière. La seconde partie traite le problème sous un autre angle. Ce n'est plus ici la figure du roi vecteur de la norme mais celle d'un potens confronté à des groupes porteurs de valeurs et d'aspirations parfois bien différentes. Ici, la puissance du roi se manifestera moins dans sa capacité à imposer sa volonté que dans celle de consacrer, par son charisme, un état consensuel qui pourra ainsi accéder à la dignité de norme royale".
Editeur
Limoges, PULIM (<i>Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique, n° 17</i>)
Année
2007
Type
Actes de colloque
Pages
460 p.
Mot-clé
Pouvoir législatif
Lois - Législation
Lois - Législation