L'administration forestière, de la fin de l'Ancien Régime à la réorganisation consulaire, spécialement dans l'arrondissement forestier de Fontainebleau [Seine-et-Marne]. [Thèse].
Item
Titre
L'administration forestière, de la fin de l'Ancien Régime à la réorganisation consulaire, spécialement dans l'arrondissement forestier de Fontainebleau [Seine-et-Marne]. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1962].
Introduction de la thèse :
Avant de stigmatiser les dégâts commis dans les bois et les forêts pendant la période révolutionnaire, il importe de constater l’état de dégradation où se trouvait la très grande majorité des bois en 1789.
Les contemporains sont unanimes à dénoncer la consommation excessive en bois d’œuvre, de marine et surtout de chauffage. Les « physiciens » et les grands seigneurs agromanes multiplient les plantations sur leurs terres et accusent l’ordonnance de 1669 d’être la cause de la mauvaise gestion des forêts du domaine.
Les maîtrises des eaux et forêts gèrent les bois du roi qui ne représentent que le dixième de la surface boisée du royaume. Elles surveillent l’exploitation des bois ecclésiastiques et communaux. Les abus des usagers et la hâte des communautés laïques et ecclésiastiques à abattre leur bois semblent les responsables de la disette de bois.
Le bureau des eaux et forêts, dirigé par un intendant de finances, Débonnaire de Forges, coordonne les efforts des grands-maîtres et des intendants pour assurer les besoins immédiats en bois des grandes villes. Les enquêtes de 1783 et 1788 sur tous les bois du royaume témoignent du souci du contrôle général des finances de prévoir l’avenir des forêts.
[Thèse de l'École des chartes, 1962].
Introduction de la thèse :
Avant de stigmatiser les dégâts commis dans les bois et les forêts pendant la période révolutionnaire, il importe de constater l’état de dégradation où se trouvait la très grande majorité des bois en 1789.
Les contemporains sont unanimes à dénoncer la consommation excessive en bois d’œuvre, de marine et surtout de chauffage. Les « physiciens » et les grands seigneurs agromanes multiplient les plantations sur leurs terres et accusent l’ordonnance de 1669 d’être la cause de la mauvaise gestion des forêts du domaine.
Les maîtrises des eaux et forêts gèrent les bois du roi qui ne représentent que le dixième de la surface boisée du royaume. Elles surveillent l’exploitation des bois ecclésiastiques et communaux. Les abus des usagers et la hâte des communautés laïques et ecclésiastiques à abattre leur bois semblent les responsables de la disette de bois.
Le bureau des eaux et forêts, dirigé par un intendant de finances, Débonnaire de Forges, coordonne les efforts des grands-maîtres et des intendants pour assurer les besoins immédiats en bois des grandes villes. Les enquêtes de 1783 et 1788 sur tous les bois du royaume témoignent du souci du contrôle général des finances de prévoir l’avenir des forêts.
Edition
Position de thèses... Promotion de 1962...
Auteur
MESNIL, Marie-Noëlle
Editeur
Paris, École des Chartes
Année
1962
Type
Thèse
Pages
P. 73-77
Mot-clé
Administration forestière
Forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne)
Gestion et exploitation forestière
André-Charles Débonnaire de Forges (1740-1793)
Administration des Eaux et Forêts
XVIIIe, XIXe
Forêt de Fontainebleau (Seine-et-Marne)
Gestion et exploitation forestière
André-Charles Débonnaire de Forges (1740-1793)
Administration des Eaux et Forêts
XVIIIe, XIXe