<i>Imbutus divinis dogmatibus</i> : Somes remarks on the legal training of Gregorian legates.
Item
Titre
<i>Imbutus divinis dogmatibus</i> : Somes remarks on the legal training of Gregorian legates.
Auteur
RENNIE, Kriston R.
Résumé
Au dernier trimestre du XIe siècle, la mise en place de la réformede l'Église était conditionnée par une sélection soigneuse et la nomination
d'une poignée de légats papaux, dont l'enthousiasme et le charisme devaient
garantir l'application et la diffusion de la politique et de la législation
voulues par la réforme. En firent partie des agents comme l'évêque Hugues de Die (futur archevêque de Lyon), dont les treize conciles étalés sur une
période de dix ans (1075-1085) dévoilent clairement les initiatives et les
méthodes dans la propagation de la réforme. Toutefois, bien qu'il affichât toutes les caractéristiques d'un réformateur loyal, Hugues n'était pas toujours disposé à suivre la désirable « contrainte de discrétion » (<i>discretionis
temperantiam</i>), souvent rappelée par le pape Grégoire VII (1073-1085). En
conséquence, les historiens l'ont souvent traité comme « ultra-Grégorien »,
oubliant la nature de ses relations avec le pape, sa contribution au perfectionnement ad hoc du bureau de légation sur le plan légal et administratif, et, ce qui est d'un intérêt particulier pour la présente étude, les sources et les autorités canoniques qui influençaient son activité et assuraient sa légitimé. Une connaissance approfondie du droit, des litiges et de la procédure étant indispensable pour quelqu'un du rang ecclésiastique et de la stature d'Hugues, notre étude s'attache à éclairer l'origine et le niveau de la formation juridique des légats grégoriens.
d'une poignée de légats papaux, dont l'enthousiasme et le charisme devaient
garantir l'application et la diffusion de la politique et de la législation
voulues par la réforme. En firent partie des agents comme l'évêque Hugues de Die (futur archevêque de Lyon), dont les treize conciles étalés sur une
période de dix ans (1075-1085) dévoilent clairement les initiatives et les
méthodes dans la propagation de la réforme. Toutefois, bien qu'il affichât toutes les caractéristiques d'un réformateur loyal, Hugues n'était pas toujours disposé à suivre la désirable « contrainte de discrétion » (<i>discretionis
temperantiam</i>), souvent rappelée par le pape Grégoire VII (1073-1085). En
conséquence, les historiens l'ont souvent traité comme « ultra-Grégorien »,
oubliant la nature de ses relations avec le pape, sa contribution au perfectionnement ad hoc du bureau de légation sur le plan légal et administratif, et, ce qui est d'un intérêt particulier pour la présente étude, les sources et les autorités canoniques qui influençaient son activité et assuraient sa légitimé. Une connaissance approfondie du droit, des litiges et de la procédure étant indispensable pour quelqu'un du rang ecclésiastique et de la stature d'Hugues, notre étude s'attache à éclairer l'origine et le niveau de la formation juridique des légats grégoriens.
Année
2007
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
R.H.D.
Numéro
2007, n°2, pp. 301-313
Mot-clé
Grégoire VII (1073-1085)
Réforme grégorienne
Culture juridique
Hugues de Die (archevêque de Lyon)
XIe
Réforme grégorienne
Culture juridique
Hugues de Die (archevêque de Lyon)
XIe