Humanisme et Église en Italie et en France méridionale (XVe siècle - milieu XVIe siècle).
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Titre
Humanisme et Église en Italie et en France méridionale (XVe siècle - milieu XVIe siècle).
Actes du colloque international tenu à l'École française de Rome, 3-5 février 2000. Organisé par l'École française de Rome et le Centre historique de recherches et d'études médiévales sur la Méditerranée occidentale de l'Université Paul-Valéry-Montpellier 3.
Présentation de l'ouvrage :
En réunissant la vingtaine de participants venus d’Italie, d’Angleterre, des États-Unis et de France, autour d’un thème aussi classique que celui des relations entre l’institution ecclésiale et le courant humaniste, les organisateurs prenaient le risque de parcourir des chemins cent fois empruntés, depuis Jacob Burckhardt ou Ludwig Pastor au moins. Pourtant, comme le lecteur s’en rendra aisément compte, le résultat de cette rencontre a apporté du neuf. Bien sûr, l’angle proposé se voulait original avec un double regard sur l’Italie, épicentre de l’humanisme naissant, et la France méridionale, réceptacle tardif et singulier de ce mouvement. Mais plus encore, la palette très large de méthodes et d’horizons intellectuels regroupant médiévistes et modernistes, historiens de l’Église, du droit, des idées, philologues et littéraires a autorisé cette « fécondation croisée », garante d’une exploitation maximale des recherches novatrices. À des études de cas ou de personnages particulièrement fouillées, l’un des mérites de cette rencontre a été d’ajouter les dimensions institutionnelles des contacts entre <i>studia humanitatis</i> et Église : la curie, l’université, les bibliothèques, les formes de contrôle de la production savante (la censure et l’autocensure) ont ainsi reçu un éclairage nouveau. Preuve, si besoin était, que l’humanisme ne saurait se réduire à un simple mouvement de l’histoire des idées, voire à une variante de l’histoire de l’éloquence. Agissant comme un révélateur des mutations politiques autant qu’intellectuelles au sein des sociétés tardo-médiévales, les « études d’humanité » mettaient en question, voire en crise, l’institution médiévale qui avait revendiqué le monopole de l’élaboration et de la transmission de la connaissance : l’Église. Quelles formes de compromis, de « stratégies d’évitement » ou de contournement, mais aussi d’oppositions frontales ont pris ces contacts, tel est le sens des communications ici réunies.
Actes du colloque international tenu à l'École française de Rome, 3-5 février 2000. Organisé par l'École française de Rome et le Centre historique de recherches et d'études médiévales sur la Méditerranée occidentale de l'Université Paul-Valéry-Montpellier 3.
Présentation de l'ouvrage :
En réunissant la vingtaine de participants venus d’Italie, d’Angleterre, des États-Unis et de France, autour d’un thème aussi classique que celui des relations entre l’institution ecclésiale et le courant humaniste, les organisateurs prenaient le risque de parcourir des chemins cent fois empruntés, depuis Jacob Burckhardt ou Ludwig Pastor au moins. Pourtant, comme le lecteur s’en rendra aisément compte, le résultat de cette rencontre a apporté du neuf. Bien sûr, l’angle proposé se voulait original avec un double regard sur l’Italie, épicentre de l’humanisme naissant, et la France méridionale, réceptacle tardif et singulier de ce mouvement. Mais plus encore, la palette très large de méthodes et d’horizons intellectuels regroupant médiévistes et modernistes, historiens de l’Église, du droit, des idées, philologues et littéraires a autorisé cette « fécondation croisée », garante d’une exploitation maximale des recherches novatrices. À des études de cas ou de personnages particulièrement fouillées, l’un des mérites de cette rencontre a été d’ajouter les dimensions institutionnelles des contacts entre <i>studia humanitatis</i> et Église : la curie, l’université, les bibliothèques, les formes de contrôle de la production savante (la censure et l’autocensure) ont ainsi reçu un éclairage nouveau. Preuve, si besoin était, que l’humanisme ne saurait se réduire à un simple mouvement de l’histoire des idées, voire à une variante de l’histoire de l’éloquence. Agissant comme un révélateur des mutations politiques autant qu’intellectuelles au sein des sociétés tardo-médiévales, les « études d’humanité » mettaient en question, voire en crise, l’institution médiévale qui avait revendiqué le monopole de l’élaboration et de la transmission de la connaissance : l’Église. Quelles formes de compromis, de « stratégies d’évitement » ou de contournement, mais aussi d’oppositions frontales ont pris ces contacts, tel est le sens des communications ici réunies.
Auteur
GILLI, Patrick (sous la dir. de)
Editeur
Rome, École française de Rome ; Paris diff; de Boccard (<i>Collection de l'École française de Rome ; 330</i>)
Année
2004
Type
Actes de colloque
Pages
500 p.
ISBN
9782728306770
Mot-clé
Humanisme
Histoire religieuse
Italie
Histoire ecclésiastique
XVe, XVIe
Histoire religieuse
Italie
Histoire ecclésiastique
XVe, XVIe