La résolution des conflits : jalons pour une anthropologie historique du droit.
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Titre
La résolution des conflits : jalons pour une anthropologie historique du droit.
Présentation de l'ouvrage :
Le n° 7 des Cahiers de l'Institut d'Anthropologie Juridique se veut une approche anthropologique de la résolution des conflits. Bien que s'appuyant sur la longue durée, il ne s'agit pas seulement d'une démarche historique ; certaines questions en effet, conservent, par delà les siècles, une certaine actualité. Les précédents numéros des Cahiers de l'I.A.J. consacrés au Pardon ou à la Culpabilité ont bien mis en lumière ce phénomène : les rémissions médiévales, par exemple, trouvent leur prolongement dans les travaux des commissions Vérité Réconciliation d'Afrique du Sud ou d'Argentine. L'une des fonctions de l'histoire du droit ainsi renouvelée pourrait être d'attirer l'attention du législateur sur la permanence de tels questionnements. Que l'on songe par exemple au droit de la responsabilité qui s'affranchit chaque jour un peu plus de la faute et qui multiplie les occasions d'un traitement objectif pour des raisons qui toutes sont excellentes ; mais ne faut-il pas se souvenir aussi que c'est le chemin inverse, que l'Occident a parcouru quelque part entre le XIIe et le XIIIe siècle ? Quelles furent alors les raisons qui conduisirent à instaurer le primat de la faute et à refuser les solutions collectives ? Certaines d'entre elles, liées aux processus de sécularisation et de laïcisation ont conservé toute leur pertinence, mais est-ce bien le cas général ? On l'aura compris, l'I.A.J. refuse de s'enfermer à la fois dans une approche positiviste, par trop desséchante, et dans une approche historique qui n'aurait que l'érudition pour seul horizon.
Présentation de l'ouvrage :
Le n° 7 des Cahiers de l'Institut d'Anthropologie Juridique se veut une approche anthropologique de la résolution des conflits. Bien que s'appuyant sur la longue durée, il ne s'agit pas seulement d'une démarche historique ; certaines questions en effet, conservent, par delà les siècles, une certaine actualité. Les précédents numéros des Cahiers de l'I.A.J. consacrés au Pardon ou à la Culpabilité ont bien mis en lumière ce phénomène : les rémissions médiévales, par exemple, trouvent leur prolongement dans les travaux des commissions Vérité Réconciliation d'Afrique du Sud ou d'Argentine. L'une des fonctions de l'histoire du droit ainsi renouvelée pourrait être d'attirer l'attention du législateur sur la permanence de tels questionnements. Que l'on songe par exemple au droit de la responsabilité qui s'affranchit chaque jour un peu plus de la faute et qui multiplie les occasions d'un traitement objectif pour des raisons qui toutes sont excellentes ; mais ne faut-il pas se souvenir aussi que c'est le chemin inverse, que l'Occident a parcouru quelque part entre le XIIe et le XIIIe siècle ? Quelles furent alors les raisons qui conduisirent à instaurer le primat de la faute et à refuser les solutions collectives ? Certaines d'entre elles, liées aux processus de sécularisation et de laïcisation ont conservé toute leur pertinence, mais est-ce bien le cas général ? On l'aura compris, l'I.A.J. refuse de s'enfermer à la fois dans une approche positiviste, par trop desséchante, et dans une approche historique qui n'aurait que l'érudition pour seul horizon.
Edition
Actes des XXie journées d'histoire du droit, Limoges, 28 et 29 juin 2001.
Auteur
HOAREAU-DODINEAU, Jacqueline (sous la dir. de)
TEXIER, Pascal (sous la dir. de),
TEXIER, Pascal (sous la dir. de),
Editeur
Limoges, PULIM (<i>Cahiers de l'Institut d'anthropologie juridique</i>, 7)
Année
2003
Type
Actes de colloque
Pages
370 p.
ISBN
9782842872564
Mot-clé
Anthropologie juridique
Conflits
Responsabilité
Incapables
Conflits
Responsabilité
Incapables