Le péage en France au XVIIIe : le privilège à l'épreuve de la réforme. [Ouvrage].
Item
Titre
Le péage en France au XVIIIe : le privilège à l'épreuve de la réforme. [Ouvrage].
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris I, 2000].
Présentation de l'ouvrage :
Les péages constituent sous l'Ancien Régime un motif fréquent de plaintes de la part des voituriers qui dénoncent les lenteurs et les surcoûts imposés à la circulation marchande. Plus encore, le péage est mis en cause au XVIIIe siècle dans sa fonction et ses fondements. Attentive à la diversité des acteurs et des intérêts en jeu, Anne Conchon s'attache ici à montrer comment l'institution du péage s'est progressivement modifiée, pour survivre au démantèlement de la féodalité qui l'avait engendrée. La monarchie avait créé en effet une commission, chargée dans un premier temps de vérifier la légalité des perceptions et de réviser les tarifs, avant de tenter, sans y parvenir, de supprimer les péages. Ce n'est qu'après l'abolition des droits féodaux par la Révolution française, que l'État conféra à cette fiscalité une légitimité nouvelle. Cette redéfinition du péage, au cours du XVIIIe siècle, n'est pas seulement le fait d'une monarchie incapable de réformer sans achopper sur l'épineuse question des privilèges. Elle s'inscrit, plus généralement, dans les mutations économiques et sociales qui traversent en profondeur le siècle des Lumières.
[Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris I, 2000].
Présentation de l'ouvrage :
Les péages constituent sous l'Ancien Régime un motif fréquent de plaintes de la part des voituriers qui dénoncent les lenteurs et les surcoûts imposés à la circulation marchande. Plus encore, le péage est mis en cause au XVIIIe siècle dans sa fonction et ses fondements. Attentive à la diversité des acteurs et des intérêts en jeu, Anne Conchon s'attache ici à montrer comment l'institution du péage s'est progressivement modifiée, pour survivre au démantèlement de la féodalité qui l'avait engendrée. La monarchie avait créé en effet une commission, chargée dans un premier temps de vérifier la légalité des perceptions et de réviser les tarifs, avant de tenter, sans y parvenir, de supprimer les péages. Ce n'est qu'après l'abolition des droits féodaux par la Révolution française, que l'État conféra à cette fiscalité une légitimité nouvelle. Cette redéfinition du péage, au cours du XVIIIe siècle, n'est pas seulement le fait d'une monarchie incapable de réformer sans achopper sur l'épineuse question des privilèges. Elle s'inscrit, plus généralement, dans les mutations économiques et sociales qui traversent en profondeur le siècle des Lumières.
Edition
Préf. de Denis Woronoff. Texte remanié d'une thèse de doctorat d'histoire (Paris 1, 2000).
Auteur
CONCHON, Anne
Editeur
Paris, Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie, Comité pour l'histoire économique et financière de la France (CHEFF).
Année
2002
Type
Monographie
Pages
VIII-583 p.
ISBN
978-2-11-092599-2
Mot-clé
Péage
Octroi
Transport
Finances publiques
Impôts - Fiscalité
Privilèges
XVIIIe
Octroi
Transport
Finances publiques
Impôts - Fiscalité
Privilèges
XVIIIe