La vie paroissiale dans le Haut-Maine à la fin du Moyen Âge (1367-1530) d'après les archives fabricales. [Thèse].

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La vie paroissiale dans le Haut-Maine à la fin du Moyen Âge (1367-1530) d'après les archives fabricales. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Université du Maine (Le Mans), 1999.
Résumé de la thèse :
La fabrique est une organisation laîque à l'échelle paroissiale. Elle est chargée d'administrer les biens attaches à une église. Grace aux revenus qu'elle en tire, elle peut entretenir les bâtiments et pourvoir a tous les besoins du culte. Cette institution a laissé une documentation assez importante dans le Haut Maine (comptes et pièces les justifiant). Son originalité réside dans le fait qu'elle émane de la couche de la population la plus importante des campagnes, c'est-a-dire les paysans eux-mêmes. Elle fournit donc un éclairage nouveau sur la vie dans les paroisses rurales et il a été possible de retracer divers aspects de la vie des campagnes mancelles à la fin du Moyen Âge. Ainsi, les cadres géographiques, historiques (guerre de Cent ans, reconstruction et début du XVIe siècle), administratifs et juridiques (réseau des pouvoirs ecclésiastiques et laïques dans lequel s'inscrit la fabrique) ont été définis. La societé rurale telle qu'elle apparait dans les archives fabriciales est également dépeinte. Ce tableau prend en compte des populations généralement méconnues (femmes, enfants, anciens) et analyse les relations d'entraide au sein de la communauté. La vie religieuse, au centre des préoccupations de la fabrique, se montre à la fois sous son aspect matériel et spirituel. Cette approche des documents permet de voir quelles étaient les préoccupations des fidèles et leurs principaux centres d'intérêt en matière de religion. Enfin, a travers les travaux réalises dans les églises et les cimetières, les étapes de la reconstruction puis de l'évolution du bâti sont perceptibles. Les cadres plus quotidiens, tels que les vêtements, la nourriture et les maisons, peuvent également être appréhendes de manière assez approfondie. De fait, les archives fabriciales constituent un apport inestimable dans la connaissance de la vie rurale d'une région, ici le Haut Maine, et permettent d'en renouveler l'historiographie.