Les Vieux Catholiques de Vatican I à Vatican II. "Un siecle de rupture avec Rome et d'union avec Utrecht".[Thèse].
Item
Titre
Les Vieux Catholiques de Vatican I à Vatican II. "Un siecle de rupture avec Rome et d'union avec Utrecht".[Thèse].
Thèse, Strasbourg II, 2000.
Résumé de la thèse :
La proclamation du dogme de l'infaillibilité pontificale par le concile Vatican i en 1870 avait rencontre une cer taine opposition au sein même du concile. Si les évêques opposants se soumettent tous à la décision conciliaire, une minorité de prêtres et de fidèles, notamment en Allemagne, en Suisse ou en Autriche, suivent le théologien Ignaz Doellinger dans sa rupture avec Rome. Afin de rester fidèles à la mission de l'Église d'avant ce concile, ils se sont associes, et ont pris la décision de fonder leur propre Église basée sur le principe de Vincent de Lérins (Ve siècle) exprimé en ces termes : « tenons-nous a ce qui a été cru partout, toujours et par tous, car c'est cela qui est vraiment et proprement catholique ». Pour la continuité de leur Église, ces vieux-catholiques d'Allemagne élirent un évêque, mgr. Joseph-Hubert Reinkens, grâce a l'Église d'Utrecht. Elle avait gardé la succession apostolique, quoique separée de Rome depuis 1713 pour avoir refusé la condamnation du jansénisme. Par l'union d'Utrecht en 1889, les Églises vieilles-catholiques vinrent a s'unir sur des bases juridiques et doctrinales communes. Sa vocation œcuménique lui permit des contacts étroits avec les églises orthodoxes. Depuis 1931, cette Église est en intercommunion avec l'Église anglicane dont elle est proche. Elle fait partie du conseil œcumenique des Églises en tant que membre fondateur. Depuis le concile Vatican ii le climat s'est amélioré avec l'Église catholique romaine, et des dialogues officiels ente les deux Églises permettent d'étudier les problèmes qui les séparent.
Thèse, Strasbourg II, 2000.
Résumé de la thèse :
La proclamation du dogme de l'infaillibilité pontificale par le concile Vatican i en 1870 avait rencontre une cer taine opposition au sein même du concile. Si les évêques opposants se soumettent tous à la décision conciliaire, une minorité de prêtres et de fidèles, notamment en Allemagne, en Suisse ou en Autriche, suivent le théologien Ignaz Doellinger dans sa rupture avec Rome. Afin de rester fidèles à la mission de l'Église d'avant ce concile, ils se sont associes, et ont pris la décision de fonder leur propre Église basée sur le principe de Vincent de Lérins (Ve siècle) exprimé en ces termes : « tenons-nous a ce qui a été cru partout, toujours et par tous, car c'est cela qui est vraiment et proprement catholique ». Pour la continuité de leur Église, ces vieux-catholiques d'Allemagne élirent un évêque, mgr. Joseph-Hubert Reinkens, grâce a l'Église d'Utrecht. Elle avait gardé la succession apostolique, quoique separée de Rome depuis 1713 pour avoir refusé la condamnation du jansénisme. Par l'union d'Utrecht en 1889, les Églises vieilles-catholiques vinrent a s'unir sur des bases juridiques et doctrinales communes. Sa vocation œcuménique lui permit des contacts étroits avec les églises orthodoxes. Depuis 1931, cette Église est en intercommunion avec l'Église anglicane dont elle est proche. Elle fait partie du conseil œcumenique des Églises en tant que membre fondateur. Depuis le concile Vatican ii le climat s'est amélioré avec l'Église catholique romaine, et des dialogues officiels ente les deux Églises permettent d'étudier les problèmes qui les séparent.
Edition
Thèse, Université de Strasbourg 2
Auteur
DEBUS-KIENER, Anne
Editeur
A.N.R.T.
Année
2000
Type
Thèse
Pages
546 p.
Mot-clé
Vieux Catholiques
Histoire religieuse
Infaillibilité pontificale
Histoire des idées religieuses
XIXe, XXe
Histoire religieuse
Infaillibilité pontificale
Histoire des idées religieuses
XIXe, XXe