Mort et renaissance d'un ordre : les Bénédictines en France de 1790 à 1837. [Thèse].
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Titre
Mort et renaissance d'un ordre : les Bénédictines en France de 1790 à 1837. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Lyon II, 1996.
Résumé de la thèse :
Un des tous premiers ordres en France, l'ordre de saint Benoît au féminin connait la même histoire que les autres ordres et congrégations religieuses en France en 1792, à savoir l'expulsion du cloitre. Après dix années d'une vie dispersée, aux choix multiples, certaines anciennes bénédictines vont parvenir à restaurer une communauté de vie religieuse. À partir de 1814 apparaissent, en plus des maisons restaurées, de nouvelles fondations permettant un nouvel essor au monachisme féminin. Sans vision politique réelle et loin d'un système centralisé d'où émergerait une figure emblématique, la restauration des monastères de bénédictines se fait dans la permanence de l'esprit d'autonomie des maisons. La rupture causée par l'éloignement des moniales de leur ancien cloitre est compensée par une recherche minutieuse des anciens usages de l'ordre, ce qui signifie pour les bénédictines un rattachement aux principes élaborés par les réformatrices du XVIIe siècle. Héritières des abbesses et prieures du XVIIe siècle. Avant tout, les bénédictines ont retrouvé le chemin du cloitre et l'esprit monastique avant les fondations de monastères de bénédictins et donc sans l'aide de ces derniers. Plus pragmatiques qu'idéalistes, elles ont poursuivi ce qu'elles avaient connu jusqu'alors et leurs œuvres d'enseignement, certes opportunistes dans un monde qui réclame la justification de leur utilité sociale, ne sont pas en rupture avec les usages de l'Ancien Régime. Deux fossés ont été creusés par la Révolution. Le premier est celui du rapport inexistant avec les bénédictins qui permet aux moniales de définir seules le sens de la vie monastique. Le second est numérique par la réapparition de 32 monastères entre 1800 et 1837 pour 236 maisons présentes en 1792. Période cruciale et charnière que celle allant de 1790 a 1837 durant laquelle les bénédictines ont fait preuve d'un déterminisme teinte d'innocence sans subir le poids du jugement des bénédictins.
Thèse de doctorat, Histoire, Lyon II, 1996.
Résumé de la thèse :
Un des tous premiers ordres en France, l'ordre de saint Benoît au féminin connait la même histoire que les autres ordres et congrégations religieuses en France en 1792, à savoir l'expulsion du cloitre. Après dix années d'une vie dispersée, aux choix multiples, certaines anciennes bénédictines vont parvenir à restaurer une communauté de vie religieuse. À partir de 1814 apparaissent, en plus des maisons restaurées, de nouvelles fondations permettant un nouvel essor au monachisme féminin. Sans vision politique réelle et loin d'un système centralisé d'où émergerait une figure emblématique, la restauration des monastères de bénédictines se fait dans la permanence de l'esprit d'autonomie des maisons. La rupture causée par l'éloignement des moniales de leur ancien cloitre est compensée par une recherche minutieuse des anciens usages de l'ordre, ce qui signifie pour les bénédictines un rattachement aux principes élaborés par les réformatrices du XVIIe siècle. Héritières des abbesses et prieures du XVIIe siècle. Avant tout, les bénédictines ont retrouvé le chemin du cloitre et l'esprit monastique avant les fondations de monastères de bénédictins et donc sans l'aide de ces derniers. Plus pragmatiques qu'idéalistes, elles ont poursuivi ce qu'elles avaient connu jusqu'alors et leurs œuvres d'enseignement, certes opportunistes dans un monde qui réclame la justification de leur utilité sociale, ne sont pas en rupture avec les usages de l'Ancien Régime. Deux fossés ont été creusés par la Révolution. Le premier est celui du rapport inexistant avec les bénédictins qui permet aux moniales de définir seules le sens de la vie monastique. Le second est numérique par la réapparition de 32 monastères entre 1800 et 1837 pour 236 maisons présentes en 1792. Période cruciale et charnière que celle allant de 1790 a 1837 durant laquelle les bénédictines ont fait preuve d'un déterminisme teinte d'innocence sans subir le poids du jugement des bénédictins.
Auteur
KIRCHNER, Pierre
Editeur
A.N.R.T.
Année
1999
Type
Thèse
Pages
1064 p.
Mot-clé
Histoire religieuse
Bénédictines
Ordres religieux
Abbayes de femmes
Histoire ecclésiastique
XVIIIe, XIXe
Bénédictines
Ordres religieux
Abbayes de femmes
Histoire ecclésiastique
XVIIIe, XIXe