Histoire religieuse des Antilles et de la Guyane française : des chrétientés sous les tropiques, 1815-1911.
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Titre
Histoire religieuse des Antilles et de la Guyane française : des chrétientés sous les tropiques, 1815-1911.
Présentation de l'ouvrage :
Aux Antilles et en Guyane françaises, le mouvement d'évangélisation, engagé dès les débuts de la colonisation, paraît s'accélérer au cours du XIXe siècle. Sous la Monarchie de Juillet, les congrégations enseignantes lancent diverses initiatives en direction des esclaves. Mais elles doivent compter avec la toute puissance des maîtres. La suppression du travail forcé en 1848 ouvre de nouvelles perspectives. Durant les décennies qui suivent, le clergé catholique cherche à investir tous les aspects de la vie sociale. Les écoles primaires congréganistes, les confréries et les œuvres se multiplient. Les ecclésiastiques s'emploient par ailleurs à diffuser un type de piété ultramontaine, marquée par la référence au Christ souffrant et à la Vierge compatissante. Des pôles de résistances persistent. Avant tout soucieux de rendement économique, les grands planteurs ne semblent guère disposés à épauler l'action évangélisatrice. Par ailleurs, durant les années 1880, la bourgeoisie de couleur républicaine, qui remporte d'éclatants succès sur la scène politique, déclare la guerre au cléricalisme. Mais ces refus n'expliquent pas tout. Le modèle religieux véhiculé par les ecclésiastiques subit aussi de subtiles accommodations. L'union libre semble beaucoup trop répandue pour être frappée d'opprobre. De même, dans des sociétés marquées par la peur de l'autre, les rites chrétiens sont aisément assimilés à des protections magiques. Un catholicisme "créole", qui puise aux réalités coloniales comme à la sensibilité africaine, émerge finalement.
Présentation de l'ouvrage :
Aux Antilles et en Guyane françaises, le mouvement d'évangélisation, engagé dès les débuts de la colonisation, paraît s'accélérer au cours du XIXe siècle. Sous la Monarchie de Juillet, les congrégations enseignantes lancent diverses initiatives en direction des esclaves. Mais elles doivent compter avec la toute puissance des maîtres. La suppression du travail forcé en 1848 ouvre de nouvelles perspectives. Durant les décennies qui suivent, le clergé catholique cherche à investir tous les aspects de la vie sociale. Les écoles primaires congréganistes, les confréries et les œuvres se multiplient. Les ecclésiastiques s'emploient par ailleurs à diffuser un type de piété ultramontaine, marquée par la référence au Christ souffrant et à la Vierge compatissante. Des pôles de résistances persistent. Avant tout soucieux de rendement économique, les grands planteurs ne semblent guère disposés à épauler l'action évangélisatrice. Par ailleurs, durant les années 1880, la bourgeoisie de couleur républicaine, qui remporte d'éclatants succès sur la scène politique, déclare la guerre au cléricalisme. Mais ces refus n'expliquent pas tout. Le modèle religieux véhiculé par les ecclésiastiques subit aussi de subtiles accommodations. L'union libre semble beaucoup trop répandue pour être frappée d'opprobre. De même, dans des sociétés marquées par la peur de l'autre, les rites chrétiens sont aisément assimilés à des protections magiques. Un catholicisme "créole", qui puise aux réalités coloniales comme à la sensibilité africaine, émerge finalement.
Auteur
DELISLE, Philippe
Editeur
Paris, Ed. Karthala. (Mémoires d'Eglises).
Année
2000
Type
sans
Pages
347 p.
ISBN
9782811109417
Mot-clé
Histoire religieuse
Antilles
Guyane
Histoire ecclésiastique
Catholicisme
XIXe, XXe
Antilles
Guyane
Histoire ecclésiastique
Catholicisme
XIXe, XXe