Les commissaires de police de Rennes sous la monarchie de Juillet (1830-1848). [Ille-et-Vilaine].
Item
Titre
Les commissaires de police de Rennes sous la monarchie de Juillet (1830-1848). [Ille-et-Vilaine].
Mémoire de master 1, Histoire, Rennes 2 (2018)
Présentation du mémoire :
Les commissaires de police au XIXe, critiqués par leurs contemporains et délaissés par les historiens, ont pendant longtemps souffert d’une image peu flatteuse. Ce présent travail s’inscrit ainsi dans un renouvellement historiographique autour de cette figure si importante dans la construction de nos sociétés contemporaines. À la croisée de l’histoire institutionnelle, sociale et professionnelle, cette étude sur les commissaires de police à Rennes sous la Monarchie de Juillet permet de lever le voile sur de nombreuses interrogations longtemps laissées sans réponse. Bien loin d’être en proie à un immobilisme paisible, la police rennaise connaît au contraire, entre 1830 et 1848, une grande amélioration. Cette évolution a été impulsée à la fois par les commissaires de police et par le pouvoir municipal. Des réflexions sur la police aux propositions de réforme, en passant par l’augmentation des effectifs et la précision de la législation, tout semble contribuer à l’amélioration de la police. Le commissaire de police a un rôle central dans cette organisation. Ce mémoire tente ainsi, en explorant l’origine et le profil social de cet homme, de redonner vie à cette figure qui a pendant longtemps été floue. On constate, en outre, que le métier de commissaire de police est en pleine mutation. Le recrutement, les mutations, l’intensification des fiches de notation et même les révocations, sont autant de preuves que, sous la Monarchie de Juillet, apparaissent les prémices d’une professionnalisation. La prise en compte de plus en plus importante, par le pouvoir central, de la compétence, l’aptitude et le zèle témoigne également de l’intensité de ce phénomène. Ce professionnalisme s’accompagne, dans un même temps, d’une identité professionnelle de plus en plus marquée. Les nombreuses sources produites par ces hommes, tout en nous renseignant sur leur pratique professionnelle, nous permettent également de saisir l’histoire de ces sociétés passées qui se voient progressivement « gouverner ». En tant que « produit » émanant directement de l’État, le commissaire de police joue un rôle central dans cette organisation. Il est à la fois le représentant de l’ordre et, dans un même temps, un « passeur de norme » qui fait le lien entre le pouvoir central et les sociétés qu’il administre. [Résumé de l’auteure].
Mémoire de master 1, Histoire, Rennes 2 (2018)
Présentation du mémoire :
Les commissaires de police au XIXe, critiqués par leurs contemporains et délaissés par les historiens, ont pendant longtemps souffert d’une image peu flatteuse. Ce présent travail s’inscrit ainsi dans un renouvellement historiographique autour de cette figure si importante dans la construction de nos sociétés contemporaines. À la croisée de l’histoire institutionnelle, sociale et professionnelle, cette étude sur les commissaires de police à Rennes sous la Monarchie de Juillet permet de lever le voile sur de nombreuses interrogations longtemps laissées sans réponse. Bien loin d’être en proie à un immobilisme paisible, la police rennaise connaît au contraire, entre 1830 et 1848, une grande amélioration. Cette évolution a été impulsée à la fois par les commissaires de police et par le pouvoir municipal. Des réflexions sur la police aux propositions de réforme, en passant par l’augmentation des effectifs et la précision de la législation, tout semble contribuer à l’amélioration de la police. Le commissaire de police a un rôle central dans cette organisation. Ce mémoire tente ainsi, en explorant l’origine et le profil social de cet homme, de redonner vie à cette figure qui a pendant longtemps été floue. On constate, en outre, que le métier de commissaire de police est en pleine mutation. Le recrutement, les mutations, l’intensification des fiches de notation et même les révocations, sont autant de preuves que, sous la Monarchie de Juillet, apparaissent les prémices d’une professionnalisation. La prise en compte de plus en plus importante, par le pouvoir central, de la compétence, l’aptitude et le zèle témoigne également de l’intensité de ce phénomène. Ce professionnalisme s’accompagne, dans un même temps, d’une identité professionnelle de plus en plus marquée. Les nombreuses sources produites par ces hommes, tout en nous renseignant sur leur pratique professionnelle, nous permettent également de saisir l’histoire de ces sociétés passées qui se voient progressivement « gouverner ». En tant que « produit » émanant directement de l’État, le commissaire de police joue un rôle central dans cette organisation. Il est à la fois le représentant de l’ordre et, dans un même temps, un « passeur de norme » qui fait le lien entre le pouvoir central et les sociétés qu’il administre. [Résumé de l’auteure].
Edition
Archives départementales (Ille-et-Vilaine) - 2 J 1627
Bibliothèque François-Lebrun (Rennes 2) - MH 3895
Bibliothèque François-Lebrun (Rennes 2) - MH 3895
Auteur
LE TARNEC, Émilie
Année
2018
Type
Mémoire
Pages
263 p.
Mot-clé
Rennes (Ille-et-Vilaine)
Villes - Villages
Bretagne
Commissaires de police
Monarchie de Juillet
XIXe
Villes - Villages
Bretagne
Commissaires de police
Monarchie de Juillet
XIXe
URL
https://memhouest.nakalona.fr/items/show/31888