De la paroisse à la communauté de ville : naissance d'une affirmation. Essai sur la religion civique à Dinan durant la seconde moitié du XVIIIe siècle (1744-1789). [Côtes-d'Armor].
Item
Titre
De la paroisse à la communauté de ville : naissance d'une affirmation. Essai sur la religion civique à Dinan durant la seconde moitié du XVIIIe siècle (1744-1789). [Côtes-d'Armor].
Mémoire de master 2, Histoire, Rennes 2 (2019).
Présentation du mémoire :
Au XVIIIe siècle, Dinan est une ville moyenne peuplée de 5 000 à 8000 habitants. C’est un pôle urbain économique, judiciaire, militaire et religieux. Il est dirigé par une communauté de ville qui possède le pouvoir décisionnel dans les domaines civils de la vie quotidienne des habitants : la fixation des prix des denrées alimentaires, la gestion du casernement des troupes royales, la surveillance des marchés et des rues par la milice bourgeoise, l’entretien et l’aménagement de la voierie ainsi que la lutte contre les incendies et les épidémies. Ce pouvoir de décisions municipales est aux mains de notables dinannais appartenant aux mondes économiques et judiciaires. Ils cherchent à s’affirmer face à l’univers religieux dinannais dense fortement ancré dans la ville depuis le Moyen Âge.
Le corps de ville souhaite s’affirmer comme l’unique instance décisionnelle à Dinan en s’appropriant des actions publiques relevant traditionnellement du religieux. Il est au cœur de pratiques de religion civique. Partageant un personnel commun avec les généraux des deux paroisses de la ville, l’institution municipale est enchevêtrée avec les instances décisionnelles paroissiales. Elles deviennent interdépendantes.
Le croisement des archives municipales et paroissiales permet d’étudier les pratiques de la religion civique à Dinan entre 1744 et 1789.
Mémoire de master 2, Histoire, Rennes 2 (2019).
Présentation du mémoire :
Au XVIIIe siècle, Dinan est une ville moyenne peuplée de 5 000 à 8000 habitants. C’est un pôle urbain économique, judiciaire, militaire et religieux. Il est dirigé par une communauté de ville qui possède le pouvoir décisionnel dans les domaines civils de la vie quotidienne des habitants : la fixation des prix des denrées alimentaires, la gestion du casernement des troupes royales, la surveillance des marchés et des rues par la milice bourgeoise, l’entretien et l’aménagement de la voierie ainsi que la lutte contre les incendies et les épidémies. Ce pouvoir de décisions municipales est aux mains de notables dinannais appartenant aux mondes économiques et judiciaires. Ils cherchent à s’affirmer face à l’univers religieux dinannais dense fortement ancré dans la ville depuis le Moyen Âge.
Le corps de ville souhaite s’affirmer comme l’unique instance décisionnelle à Dinan en s’appropriant des actions publiques relevant traditionnellement du religieux. Il est au cœur de pratiques de religion civique. Partageant un personnel commun avec les généraux des deux paroisses de la ville, l’institution municipale est enchevêtrée avec les instances décisionnelles paroissiales. Elles deviennent interdépendantes.
Le croisement des archives municipales et paroissiales permet d’étudier les pratiques de la religion civique à Dinan entre 1744 et 1789.
Edition
Bibliothèque François-Lebrun (Rennes 2) - MH 3943
Auteur
CASSIGNEUL-COHAN, Françoise
Année
2019
Type
Mémoire
Pages
206 p.
Mot-clé
Dinan (Côtes d'Armor)
Villes - Villages
Bretagne
Administration communale et municipale
Magistrats municipaux
Paroisses (vie religieuse)
Généraux de paroisses (Bretagne)
Administration locale
Élites - Élitisme
XVIIIe
Villes - Villages
Bretagne
Administration communale et municipale
Magistrats municipaux
Paroisses (vie religieuse)
Généraux de paroisses (Bretagne)
Administration locale
Élites - Élitisme
XVIIIe
URL
https://memhouest.nakalona.fr/items/show/32061