Les prisonniers de guerre coloniaux du frontstalag 181 de Saumur (1940-1942). [Maine-et-Loire].
Item
Titre
Les prisonniers de guerre coloniaux du frontstalag 181 de Saumur (1940-1942). [Maine-et-Loire].
Mémoire de master, Histoire, Angers (2020)
Présentation du mémoire :
Le 22 juin 1940, la France signe l’armistice avec l’Allemagne, décision qui conduit à la démobilisation générale des forces armées françaises, qui représentent 5 millions d’hommes. En parallèle, 1.8 millions vont prendre les chemins d’une longue et difficile captivité, qui va durer quatre ans pour certains. D’abord regroupés ensemble dans des camps provisoires en France, prisonniers de guerre français et coloniaux (aussi appelés « indigènes ») vont être séparés pour des raisons raciales. La plupart d’entre eux vont passer par les camps d’Allemagne mais, dès l’automne 1940, les prisonniers coloniaux retournent sur le territoire français où ils sont transférés dans les frontstalags, camps installés en zone occupée. Les milliers de prisonniers français encore présents en France vont suivre le chemin inverse et rejoindre les stalags et oflags, camps d’hommes de troupe et d’officiers. À Saumur, l’École de Cavalerie devient à partir du 1er juillet 1940 un lieu de détention pour plusieurs milliers de soldats français capturés dans la région, puis va progressivement accueillir uniquement les prisonniers originaires de l’empire colonial français (Nord-africains, Malgaches, Indochinois, « Sénégalais » - terme qui désigne les soldats d’Afrique de l’Ouest, Antillais et Réunionnais). Ce camp ferme ses portes le 1er février 1942. Tout au long de son existence, de nombreuses personnes vont se mobiliser, peu ou prou, pour tenter de répondre aux besoins de ces prisonniers, déjà très affectés par la défaite de mai-juin 1940. Dans notre étude de cas, nous avons ainsi cherché à comprendre en quoi les envois de secours (ravitaillement, colis, secours intellectuels et spirituels), qui constitue un objet central de l’aide humanitaire durant la Seconde Guerre mondiale, ont permis d’améliorer les conditions de détention des prisonniers de guerre coloniaux détenus au camp de Saumur.
Mémoire de master, Histoire, Angers (2020)
Présentation du mémoire :
Le 22 juin 1940, la France signe l’armistice avec l’Allemagne, décision qui conduit à la démobilisation générale des forces armées françaises, qui représentent 5 millions d’hommes. En parallèle, 1.8 millions vont prendre les chemins d’une longue et difficile captivité, qui va durer quatre ans pour certains. D’abord regroupés ensemble dans des camps provisoires en France, prisonniers de guerre français et coloniaux (aussi appelés « indigènes ») vont être séparés pour des raisons raciales. La plupart d’entre eux vont passer par les camps d’Allemagne mais, dès l’automne 1940, les prisonniers coloniaux retournent sur le territoire français où ils sont transférés dans les frontstalags, camps installés en zone occupée. Les milliers de prisonniers français encore présents en France vont suivre le chemin inverse et rejoindre les stalags et oflags, camps d’hommes de troupe et d’officiers. À Saumur, l’École de Cavalerie devient à partir du 1er juillet 1940 un lieu de détention pour plusieurs milliers de soldats français capturés dans la région, puis va progressivement accueillir uniquement les prisonniers originaires de l’empire colonial français (Nord-africains, Malgaches, Indochinois, « Sénégalais » - terme qui désigne les soldats d’Afrique de l’Ouest, Antillais et Réunionnais). Ce camp ferme ses portes le 1er février 1942. Tout au long de son existence, de nombreuses personnes vont se mobiliser, peu ou prou, pour tenter de répondre aux besoins de ces prisonniers, déjà très affectés par la défaite de mai-juin 1940. Dans notre étude de cas, nous avons ainsi cherché à comprendre en quoi les envois de secours (ravitaillement, colis, secours intellectuels et spirituels), qui constitue un objet central de l’aide humanitaire durant la Seconde Guerre mondiale, ont permis d’améliorer les conditions de détention des prisonniers de guerre coloniaux détenus au camp de Saumur.
Auteur
VÉRON, Quentin
Année
2020
Type
Mémoire
Mot-clé
Seconde guerre mondiale
Prisonniers de guerre
Colonies - Colonisation
Saumur (Maine-et-Loire)
Villes - Villages
Anjou (Maine-et-Loire)
Camps de prisonniers (guerres)
Frontstalag 181
XXe
Prisonniers de guerre
Colonies - Colonisation
Saumur (Maine-et-Loire)
Villes - Villages
Anjou (Maine-et-Loire)
Camps de prisonniers (guerres)
Frontstalag 181
XXe
URL
https://memhouest.nakalona.fr/items/show/32224