Les compagnies de Saint-Christophe et des îles de l’Amérique (1626-1653). [Thèse].
Item
Titre
Les compagnies de Saint-Christophe et des îles de l’Amérique (1626-1653). [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1912].
La compagnie de Saint-Christophe :
Pierre Belain d’Esnambuc, gentilhomme normand, et Urbain de Roissey partent de France, en décembre 1625, pour courir les mers. Un navire espagnol leur inflige une défaite près des îles Caïman. Ils se réfugient à Saint-Christophe, y trouvent quelques Français qui y ont planté du tabac. Esnambuc, voulant y créer un établissement, charge son navire de marchandises, gagne le Havre et ensuite Paris (septembre 1626). Richelieu, sollicité, accorde son patronage à cette entreprise.
La compagnie de Saint-Christophe est fondée sous ses auspices (31 octobre 1626). Organisation de la compagnie : son but, les associés, les gouverneurs, droits et devoirs respectifs. Richelieu donne commission à Esnambuc et à Roissey. Départ du Havre avec quatre navires et 600 hommes. Arrivée à Saint-Christophe le 8 mars, l’équipage décimé par les maladies. Partage de l’île avec les Anglais (13 mai). Esnambuc envoie Roissey en France réclamer des secours. Son retour n’apporte pas de remède. Empiètements des Anglais. Esnambuc vient à son tour en France. Pendant ce temps, arrivée d’un navire hollandais, puis d’un navire français qui secourent notre colonie. À la demande d’Esnambuc, Richelieu envoie une escadre commandée par Cahusac (juin 1629). Les Anglais, battus, reculent (5 août). Don Fadrique de Tolède, amiral espagnol, attaque Saint-Christophe. La trahison de Roissey oblige les Français à quitter l’île, mais peu après, ils regagnent Saint-Christophe. Âge d’or de la colonie. Commerce actif avec la Hollande. La compagnie, frustrée, fait des remontrances, et, le 25 novembre 1634, obtient du Roi une ordonnance interdisant tout commerce avec les îles sans la permission de la compagnie. Les colons mécontents rompent tout lien avec la France. La compagnie se désintéresse de la colonie, mais, sollicitée par Liénard de l’Olive pour la colonisation d’autres îles, elle accepte dans l’espoir de se relever.
[Thèse de l'École des chartes, 1912].
La compagnie de Saint-Christophe :
Pierre Belain d’Esnambuc, gentilhomme normand, et Urbain de Roissey partent de France, en décembre 1625, pour courir les mers. Un navire espagnol leur inflige une défaite près des îles Caïman. Ils se réfugient à Saint-Christophe, y trouvent quelques Français qui y ont planté du tabac. Esnambuc, voulant y créer un établissement, charge son navire de marchandises, gagne le Havre et ensuite Paris (septembre 1626). Richelieu, sollicité, accorde son patronage à cette entreprise.
La compagnie de Saint-Christophe est fondée sous ses auspices (31 octobre 1626). Organisation de la compagnie : son but, les associés, les gouverneurs, droits et devoirs respectifs. Richelieu donne commission à Esnambuc et à Roissey. Départ du Havre avec quatre navires et 600 hommes. Arrivée à Saint-Christophe le 8 mars, l’équipage décimé par les maladies. Partage de l’île avec les Anglais (13 mai). Esnambuc envoie Roissey en France réclamer des secours. Son retour n’apporte pas de remède. Empiètements des Anglais. Esnambuc vient à son tour en France. Pendant ce temps, arrivée d’un navire hollandais, puis d’un navire français qui secourent notre colonie. À la demande d’Esnambuc, Richelieu envoie une escadre commandée par Cahusac (juin 1629). Les Anglais, battus, reculent (5 août). Don Fadrique de Tolède, amiral espagnol, attaque Saint-Christophe. La trahison de Roissey oblige les Français à quitter l’île, mais peu après, ils regagnent Saint-Christophe. Âge d’or de la colonie. Commerce actif avec la Hollande. La compagnie, frustrée, fait des remontrances, et, le 25 novembre 1634, obtient du Roi une ordonnance interdisant tout commerce avec les îles sans la permission de la compagnie. Les colons mécontents rompent tout lien avec la France. La compagnie se désintéresse de la colonie, mais, sollicitée par Liénard de l’Olive pour la colonisation d’autres îles, elle accepte dans l’espoir de se relever.
Auteur
SERVANT, Georges
Année
1912
Type
Thèse
Mot-clé
Compagnies et sociétés de commerce
Compagnies de Saint-Christophe et des îles d'Amérique
Commerce colonial
Commerce maritime et fluvial
XVIIe
Compagnies de Saint-Christophe et des îles d'Amérique
Commerce colonial
Commerce maritime et fluvial
XVIIe