Le régime révolutionnaire à Châteauroux (1790-1795). [Indre]. [Thèse].
Item
Titre
Le régime révolutionnaire à Châteauroux (1790-1795). [Indre]. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1957].
Introduction de la thèse :
La ville tire son origine de sa position de carrefour routier près de très anciens points de passage sur l’Indre et doit son extension au développement du commerce et de l’industrie des laines berrichonnes ; mais son aspect, à la fin du XVIIIe siècle, est encore celui d’un très gros bourg rural.
La présence d’un grand nombre d’administrations contribue à y diversifier les classes sociales, qui sont toutes représentées, malgré la médiocre importance numérique de la population.
La crise industrielle, qui atteint durement la draperie, coïncide avec une redoutable crise agricole ; une telle situation n’est pas sans accroître le désir général de réformes, et on assiste à un véritable soulèvement contre les impôts indirects. Aussi la convocation des États généraux suscite de vives espérances. Les « hommes de loi » dominent au cours de la rédaction des cahiers de doléances comme lors des élections pour les différentes assemblées.
Mais ce qui met vraiment la ville et tout le Berry en révolution, c’est la Grande Peur, qui provoque la formation d’un comité permanent, de la garde nationale, alors que l’autorité du pouvoir royal s’efface. L’interrègne administratif, qui favorise l’effervescence populaire, prend fin après l’élection de la municipalité, en février 1790, et surtout après celle des administrations de district et de département, en juin et juillet suivants, élections qui donnent la prépondérance à la bourgeoisie modérée, surtout aux magistrats et gens de lois.
[Thèse de l'École des chartes, 1957].
Introduction de la thèse :
La ville tire son origine de sa position de carrefour routier près de très anciens points de passage sur l’Indre et doit son extension au développement du commerce et de l’industrie des laines berrichonnes ; mais son aspect, à la fin du XVIIIe siècle, est encore celui d’un très gros bourg rural.
La présence d’un grand nombre d’administrations contribue à y diversifier les classes sociales, qui sont toutes représentées, malgré la médiocre importance numérique de la population.
La crise industrielle, qui atteint durement la draperie, coïncide avec une redoutable crise agricole ; une telle situation n’est pas sans accroître le désir général de réformes, et on assiste à un véritable soulèvement contre les impôts indirects. Aussi la convocation des États généraux suscite de vives espérances. Les « hommes de loi » dominent au cours de la rédaction des cahiers de doléances comme lors des élections pour les différentes assemblées.
Mais ce qui met vraiment la ville et tout le Berry en révolution, c’est la Grande Peur, qui provoque la formation d’un comité permanent, de la garde nationale, alors que l’autorité du pouvoir royal s’efface. L’interrègne administratif, qui favorise l’effervescence populaire, prend fin après l’élection de la municipalité, en février 1790, et surtout après celle des administrations de district et de département, en juin et juillet suivants, élections qui donnent la prépondérance à la bourgeoisie modérée, surtout aux magistrats et gens de lois.
Auteur
NICOT, Jean
Année
1957
Type
Thèse
Mot-clé
Châteauroux (Indre)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Révolution française
Berry (Indre, Cher)
XVIIIe
Villes - Villages
Histoire urbaine
Révolution française
Berry (Indre, Cher)
XVIIIe