Les restructurations internes de la prostitution bordelaise d’entre-deux-guerres. [Bordeaux (Gironde)].
Item
Titre
Les restructurations internes de la prostitution bordelaise d’entre-deux-guerres. [Bordeaux (Gironde)].
Présentation de l'article :
La prostitution bordelaise connaît d’importants changements dans l’Entre-deux-guerres. D’un côté, les effectifs «officiels» chutent drastiquement au lendemain de la guerre de 14-18 et le système réglementé décline rapidement, dans un contexte de morosité caractéristique du Vieux Continent. Mais, d’un autre côté, en réaction à ces difficultés, la prostitution bordelaise se renouvelle, tout particulièrement sa branche clandestine qui s’organise, s’internationalise et se criminalise. Bordeaux abrite alors un marché actif et varié, typique des grandes villes portuaires. Le quartier Mériadeck en est toujours le centre névralgique, mais le commerce sexuel échappe progressivement au cantonnement autrefois imposé. Ainsi, les acteurs locaux, proxénètes et prostituées, n’attendent pas la loi Marthe Richard de 1946 pour se défaire d’un système réglementé dépassé, la fille des trottoirs et la maison de rendez-vous prenant le pas sur les maisons closes, dans le cadre d’une plus grande individualisation de la société.
Présentation de l'article :
La prostitution bordelaise connaît d’importants changements dans l’Entre-deux-guerres. D’un côté, les effectifs «officiels» chutent drastiquement au lendemain de la guerre de 14-18 et le système réglementé décline rapidement, dans un contexte de morosité caractéristique du Vieux Continent. Mais, d’un autre côté, en réaction à ces difficultés, la prostitution bordelaise se renouvelle, tout particulièrement sa branche clandestine qui s’organise, s’internationalise et se criminalise. Bordeaux abrite alors un marché actif et varié, typique des grandes villes portuaires. Le quartier Mériadeck en est toujours le centre névralgique, mais le commerce sexuel échappe progressivement au cantonnement autrefois imposé. Ainsi, les acteurs locaux, proxénètes et prostituées, n’attendent pas la loi Marthe Richard de 1946 pour se défaire d’un système réglementé dépassé, la fille des trottoirs et la maison de rendez-vous prenant le pas sur les maisons closes, dans le cadre d’une plus grande individualisation de la société.
Auteur
MILLOT, Théo
Année
2016
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2016, tome 128, n° 296, p. 537-560
Mot-clé
Bordeaux (Gironde)
Villes - Villages
Guyenne
Prostitution
Entre-deux-guerres
Prostituées
Proxénètes - Proxénétisme
Maisons closes
XXe
Villes - Villages
Guyenne
Prostitution
Entre-deux-guerres
Prostituées
Proxénètes - Proxénétisme
Maisons closes
XXe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2016.8849
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2016_num_128_296_8849
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2016_num_128_296_8849