Le contraste culturel entre le nord et le Midi de la France médiévale.
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Titre
Le contraste culturel entre le nord et le Midi de la France médiévale.
Résumé de l'article :
La différence culturelle entre le Nord et le Midi est d’abord un fait de constatation jusqu’au moment où, dans les dernières décennies du XIIIe siècle, la culture s’y modèle sur les schémas en vigueur dans toute la chrétienté. Pour analyser ce phénomène sans que l’hérésie et la chanson courtoise occupent exclusivement l’attention, il est fait appel à des textes provençaux pour l’essentiel.
Un retard est très perceptible. Les écoles ne sont pas une préoccupation importante des évêques et des chanoines, pas plus que les livres et les bibliothèques. Les statuts de réforme et les testaments d’évêques le prouvent. Or, il y a des clercs cultivés puisqu’ils portent le titre de maîtres.
Une différence culturelle se fait jour parce que la logique et la théologie sont peu pratiquées et n’ont pas grande audience, les sciences les plus prisées sont profanes, le droit et la médecine. Elles conduisent à des professions. Les clercs sont séduits par ces disciplines et les laïcs qui les pratiquent jouissent d’un grand prestige.
Résumé de l'article :
La différence culturelle entre le Nord et le Midi est d’abord un fait de constatation jusqu’au moment où, dans les dernières décennies du XIIIe siècle, la culture s’y modèle sur les schémas en vigueur dans toute la chrétienté. Pour analyser ce phénomène sans que l’hérésie et la chanson courtoise occupent exclusivement l’attention, il est fait appel à des textes provençaux pour l’essentiel.
Un retard est très perceptible. Les écoles ne sont pas une préoccupation importante des évêques et des chanoines, pas plus que les livres et les bibliothèques. Les statuts de réforme et les testaments d’évêques le prouvent. Or, il y a des clercs cultivés puisqu’ils portent le titre de maîtres.
Une différence culturelle se fait jour parce que la logique et la théologie sont peu pratiquées et n’ont pas grande audience, les sciences les plus prisées sont profanes, le droit et la médecine. Elles conduisent à des professions. Les clercs sont séduits par ces disciplines et les laïcs qui les pratiquent jouissent d’un grand prestige.
Auteur
PAUL, Jacques
Année
2000
Type
Article
Numéro
2000, n° 35 (<i>Église et culture</i>), p. 19-48
Mot-clé
Histoire culturelle
Histoire sociale
Histoire religieuse
XIIe, XIIIe
Histoire sociale
Histoire religieuse
XIIe, XIIIe
URL
www.persee.fr/doc/cafan_0575-061x_2000_act_35_1_1746